Philippe-Audrey Larrue Saint-Jacques : "Entre les maisons closes [...] et le 'sales connes', c'est beau la condition féminine en France"

Comme à son habitude, l'humoriste canadien Philippe-Audrey Larrue Saint-Jacques s'est tenu informé de l'actualité française rocambolesque. L'occasion d'évoquer la polémique provoquée par les propos de Brigitte Macron lors d'une soirée aux Folies Bergère durant laquelle la Première dame a insulté les féministes de "sales connes". 

"Je pensais que Brigitte Macron allait déclencher une deuxième Révolution, en insultant un trois-en-un fascinant : des féministes, des victimes et l'intelligence", a-t-il commencé. Avant de poursuivre : "Entre les maisons closes, les grossièretés de Miss Provence et le 'sales connes', c'est beau la condition féminine en France". Et, d'ajouter : "Si ça continue, les femmes seront les seules qui auront le droit de dire que c'était mieux avant". 

"Mais je suis déçu par la forme de l'insulte de la Première dame parce que pour une professeure de français férue de Racine, 'sales connes', c'est un peu court", poursuit-il. L'humoriste a ensuite énuméré les façons soutenues permettant d'insulter avec "classe" : "Si vous respectiez au moins la dignité de votre adversaire, vous pourriez dire bien des choses à ces femmes en variant le ton 'savant', 'femmes impropres, dénuées d'intellect', ou encore 'gracieux', 'céleste sylphide aux attraits fâcheux et l'esprit démuni'". 

Avant de poursuivre à la manière "hugolienne" : "'Ces malpropres qui font agoniser la lumière sous le poids d'une lourde ineptie', mais la meilleure façon aurait été d'utiliser le ton de la politesse et de ne rien dire". "Il y a mille manières d'insulter, il y en a juste une pour s'excuser, et celle-là se fait encore attendre", conclut-il.