Alex Vizorek : "Je préfère que les gens pensent que je suis un détraqué sexuel plutôt qu'un sympathisant du RN"

Dans son nouvel ouvrage, Jordan Bardella a voulu prendre le pouls de son pays. Dans Ce que veulent les Français, le président du Rassemblement national a compilé des témoignages censés donner une voix à "la France que l'on n'entend plus".  

C'est donc sur ce livre de 392 pages que s'est attardé Alex Vizorek, lors de sa chronique de ce vendredi 31 octobre. "Il est long, je plains celui qui l'a écrit, vous le féliciterez pour moi", a-t-il lancé à Jordan Bardella, invité de la matinale, avant de reconnaître qu'il était bien l'auteur derrière ces lignes. "Parce que vous l'avez dit, l'écriture est un exercice qui force au silence. J'ai trouvé ça beau et j'espère que Jean-Philippe Tanguy va bientôt s'y mettre, à l'écriture, ça va être un carton".

Si le chroniqueur avoue ne pas l'avoir lu en entier, il a regardé CNews pour en savoir un peu plus. "Les critiques sont dithyrambiques. A priori, c'est un chef-d'œuvre. Pascal Praud a dit 'Quel claque ! Ça me rappelle celle que m'avait mise Bernard Tapie à l'époque'. Christine Kelly a dit : 'J'ai pas eu d'émotion littéraire aussi forte depuis la Bible. D'ailleurs, je me demande si je suis pas tombé enceinte en le lisant'. Et Elisabeth Lévy, a expliqué l'avoir 'descendue d'une traite comme une bonne bouteille de rosé au déjeuner'". Mais pour être certain que le livre soit bon, Alex Vizorek dit attendre "la critique du JDD". "Je croise les doigts, mais ça sent bon", assure-t-il.

Et si l'humoriste a complimenté la couverture, il a malgré tout relevé un problème. "La lumière vient de la gauche. Mais c'est pas le message du bouquin, j'ai l'impression", raille-t-il. 

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Il l'a malgré tout lu dans le train. "Et les gens me regardaient. J'ai senti que les autres me jugeaient. En fait, si vous lisez un truc, les gens pensent que vous adhérez. Donc, j'ai rangé votre livre et j'ai ressorti ma lecture des 120 Journées de Sodome, du marquis de Sade. Je préfère que les gens pensent que je suis un détraqué sexuel plutôt qu'un sympathisant du RN", conclut-il.

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