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Le Titanic en avril 1912
Crédit : SOUTHAMPTON CITY COUNCIL / AFP
Le Titanic, super paquebot, bijou de modernité, fleuron de la White Star Line, annoncé insubmersible, est devenu, dans la nuit du 14 au 15 avril 1912, le tombeau de 1.500 voyageurs qui voulaient atteindre New-York dans un temps record.
Le 1er septembre 1985, à la faveur d’une opération militaire top secrète de la marine de guerre des États-Unis, la mer livre à l’océanographe Robert Ballard l’un de ses plus grands secrets : l’épave du Titanic. Elle est là, profonde, encore très belle, majestueuse dans son manteau d’oxydation. Cela fait 73 ans qu’elle attend et qu’elle se laisse inexorablement ronger par le travail funeste du temps et des bactéries qui se nourrissent de son fer.
"On a fait l'exploration complète de la zone (de l'épave, ndlr). Il y a un champ de débris qui était grand (...) on a fait 90 ou 95 % du champ de débris. Il y a sûrement encore des endroits où il n'y a peut-être rien ou peut-être pas grand-chose, parce qu'il y a une partie de l'épave qui s'est désintégrée au moment où le bateau s'est cassé", explique Paul-Henri Nargeolet, océanographe, explorateur, mais aussi directeur du programme de recherche de la société RMS Titanic (Royal Mail Ship).
Ce sont des robots autonomes qui ont permis l'exploration de l'épave du paquebot puisqu'il est impossible de plonger avec des bouteilles à cette profondeur. Les explorateurs, dont Paul-Henri Nargeolet, sont donc descendus avec Le Nautile.
Comment ont-ils réussi à récupérer les objets maintenant entreposés à la Cité de La Mer à Cherbourg ? "On avait décidé dès le départ de ne rien récupérer à l'intérieur de l'épave pour respecter le lieu (...) ça serait faisable d'aller récupérer des objets à l'intérieur, mais il faudrait construire un robot spécialement pour ça. On les récupère dans le champ de débris. On a fabriqué des outils spéciaux pour ça", détaille Paul-Henri Nargeolet.
"Le sous-marin a deux bras manipulateurs beaucoup trop puissants pour récupérer les objets fragiles, donc on met entre l'objet et le bras, des outils. Il y en a un qui est très facile à comprendre, c'est un genre de ventouse reliée à une pompe", poursuit l'explorateur qui explique que les objets étaient ensuite remontés à l'aide de "paniers". Ils étaient ensuite pris en photos, puis nettoyés avant d'être conservés dans des laboratoires.
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