F1 : pourquoi les pilotes ne choisissent pas forcément le numéro qu'ils veulent

Le dernier grand prix de la saison de Formule 1 s'est déroulé dimanche 26 novembre à Abu Dhabi. Et si vous ne le saviez pas, figurez-vous que les pilotes ne choisissent pas forcément le numéro qu'ils veulent pour leur voiture. 

Les numéros sont permanents depuis 2014, chaque pilote en dispose d'un unique pour toute sa carrière. Quand l'un d'entre eux débute en F1, il doit ainsi piocher un numéro encore libre dans une liste allant du 2 au 99.

Quid du numéro 1 ? Il existe, mais il se mérite, puisqu'il est réservé au champion du monde. Quand celui-ci gagne le titre, il a le droit de le prendre pour la saison suivante. C'est actuellement le cas avec Max Verstappen, alors qu'il avait commencé sa carrière avec le numéro 33. 

33, parce qu'il voulait le 3, son chiffre porte-bonheur. Sauf qu'il était déjà pris par un autre pilote, il s'est donc rabattu sur le 33, le double 3.

Le numéro 1, pas une obligation

Mais il n'est pas obligatoire de prendre le 1. Par superstition, Lewis Hamilton, une fois titré, a gardé le numéro de ses débuts, à savoir le 44. Du coup, pendant son règne, il n'y avait aucune voiture avec le numéro 1.

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Hamilton a choisi ce numéro alors qu'il avait 8 ans et qu'il participait à sa première course de karting. Lorsqu'on lui avait demandé le numéro qu'il voulait, pris de court, il avait jeté un œil à la plaque d'immatriculation de son papa qui commençait par F44... 

Pour d'autres pilotes, le choix est plus réfléchi. Pierre Gasly a choisi le 10, car son idole, c'est Zidane. Il a donc pris son numéro de maillot. Charles Leclerc, lui, a le 16. Tout simplement parce que son numéro porte-bonheur, c'est le 7. Qui était déjà pris par Kimi Räikkönen. Il s'est alors rabattu sur le 16, car 1+6, ça fait 7 !

17, numéro retiré

Après, il y a des numéros plus demandés que d'autres. Le 13, on ne se jette pas dessus. Vous vous doutez pourquoi. Il est disponible d'ailleurs mais, en raison de sa réputation de porte-malheur, il faut que tous les autres pilotes avec qui vous allez concourir donne leur autorisation afin de pouvoir le prendre ! 

Par contre, il est impossible d'avoir le 17. C'était le numéro de Jules Bianchi, pilote français décédé en 2015 à la suite d'un accident lors du Grand Prix du Japon. En sa mémoire, il a été décidé de retirer à jamais de la liste ce numéro 17. Désormais maudit, car Jules Bianchi s'est éteint en juillet 2015. Et devinez quel jour ? Le 17...

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