Pourquoi les gorilles se frappent-ils le torse ?

Dans une minute, vous saurez pourquoi les gorilles se frappent le torse.

Un gorille (image d'illustration).

Crédit : Pexels

654. Pourquoi les gorilles se frappent-ils le torse ?

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Le film Godzilla x Kong, le nouvel empire est sorti en salles ce mercredi 3 avril. L’occasion de retrouver King Kong, le singe géant apparu en 1933, célèbre pour sa taille gigantesque mais également reconnaissable dans l'inconscient collectif par les coups de poings qu'il se donne sur la poitrine.

Ce "pilonnage de poitrine", nom donné par les scientifiques, est un comportement très classique chez les gorilles, notamment pour les mâles, surtout les dominants au dos argenté. Cela commence dès l’âge de 2 ans, lorsqu'ils sont encore petits, ce qui change vite puisqu’adulte, un gorille mesure deux mètres de haut quand il se dresse, pour 280 kilos. Autant vous dire que là, vous évitez de lui faire remarquer qu’il a un tout petit kiki ! Ce qui est le cas : 3 à 5 centimètres en érection.

Les gorilles ne se tapent pas par plaisir, mais plutôt pour faire passer un message. Déjà, contrairement à ce qu’on voit dans King Kong, un gorille ne se frappe pas le torse les poings fermés mais au contraire les mains ouvertes, comme s’il tapait sur un tambour. Et c’est exactement ça : sa cage thoracique fait office de tam-tam dont le son peut être entendu jusqu’à un kilomètre à la ronde. Et en pleine jungle !

Le gorille, ce grand non-violent

Cette manoeuvre est principalement destinée aux femelles. Lorsque la période de reproduction arrive, c’est un moyen de se faire remarquer et d’attirer leur attention. Une sorte d’invitation sonore pour un date ! Et une fois que l’affaire est dans le sac, si je puis dire, que la femelle est conquise, prête à s’accoupler, là aussi le gorille va avoir tendance à se pilonner le torse. Cette fois, c’est à destination des autres mâles. C’est l’équivalent de la pancarte "Ne pas déranger" sur la porte à l’hôtel, mais également un avertissement pour ne pas s’approcher de leur femelle.

Contrairement à l’image d’Épinal du gorille, c’est plutôt un non-violent qui déteste se battre. Des chercheurs ont découvert au Rwanda que justement ce pilonnage de torse est un moyen d’éviter la baston. En fait, en étudiant les sons émis par un gorille, ils se sont aperçus que selon la taille de son larynx, la fréquence sonore d’un gorille était différente. Et les plus costauds, les plus dominants, ayant un plus gros larynx émettent un son particulier, reconnaissable au loin par les autres. En fait, ce pilonnage de torse, c’est une sorte de carte d’identité : ça renseigne à distance sur le poids, la taille et le statut du gorille.

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