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Une addition dans un restaurant (illustration)
Crédit : MYCHELE DANIAU / ARCHIVES / AFP
Avec le retour du printemps, les sorties au restaurant se multiplient et, parfois, l'addition peut surprendre par son montant. On la qualifie alors de "salée". Cette expression, bien ancrée dans notre langage, trouve ses racines dans une taxe impopulaire du passé : la gabelle.
Au XVIe siècle, le sel était un produit de première nécessité, utilisé notamment pour conserver les aliments. La gabelle, une taxe imposée sur le sel, était alors en vigueur. Elle était particulièrement élevée et inégale selon les régions, suscitant le mécontentement de la population. En Bretagne, dans les Flandres ou en Corse, les habitants étaient exemptés, contrairement à ceux du bassin parisien, de Normandie ou du Berry, où le sel coûtait une fortune.
La gabelle était perçue comme injuste et pesait lourdement sur le budget des ménages. Son montant variait considérablement d'une région à l'autre, créant des disparités et des frustrations. Cette taxe a laissé une empreinte durable dans la mémoire collective, au point que l'on continue d'associer le sel à des coûts excessifs.
Bien que la gabelle ait été abolie en 1790, l'idée que certains coûts sont "salés" a traversé les siècles. Aujourd'hui, lorsque l'on parle d'une addition salée, on évoque une facture jugée trop élevée, en écho à cette ancienne taxe qui a marqué l'histoire fiscale de la France.
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