Jean-Jacques Goldman : pourquoi la carrière du chanteur a-t-elle mis 15 ans à décoller ?

C’est une journée spéciale Jean-Jacques Goldman ce vendredi 11 octobre sur RTL à l’occasion de son 73e anniversaire. D'ailleurs, il n'a pas toujours été la star qu'il est aujourd'hui, sa carrière ayant mis 15 ans à décoller.

Jean-Jacques Goldman a débuté sa carrière en 1966 à 14 ans, avec le groupe de gospel de l’église Saint-Joseph de Montrouge où il vit, d’où son nom les Red Mountain Gospellers. Ils sortent un 45 tours, autofinancé par le prêtre de la paroisse. Jean-Jacques, sur la pochette, est à l’orgue, l’harmonica, la guitare et les chœurs. À partir de là, en parallèle de ses études, il continue la musique, comme guitariste car à la base, il n’a aucune intention de chanter. 

Son premier vrai concert, il le donne en 1968 au Golf Drouot avec le groupe les Phallansters. S’il obtient ensuite un premier succès Sister Jane avec le groupe Taï Phong, en solo, c’est la cata. En 1976, il sort son 1er 45 tours comme chanteur, C’est pas grave papa. Un échec. Alors pour vivre, il compose et dans tous les genres. Y compris le disco.

Sous le pseudonyme First Prayer, il enregistre deux titres en 1980 dont un High Fly où il chante façon Bee Gees. Là encore, le succès n’est pas au rendez-vous. Mais il s’accroche. Et c’est grâce à Anne-Marie Batailler qu’a lieu le déclic.

Jean-Jacques Goldman écrit pour une jeune chanteuse qui participe à un télé-crochet Le Jeu de la chance en interprétant ses chansons. Marc Lumbroso, un éditeur, flashe sur les chansons, notamment une qu’il demande à Goldman de réenregistrer avec sa voix. Son titre : Il suffira d’un signe. 

C’est d'ailleurs RTL qui va booster la chanson. Elle entre à notre hit-parade le jour des 30 ans de Jean-Jacques Goldman, mais ne progresse que de 15 places en 18 semaines. Peu importe, Monique Le Marcis, mythique programmatrice de RTL, adore le titre et le matraque à l’antenne. Ça marche et le 9 mai 1982, il est numéro 1. Le tout premier d’une très très longue série.