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28 juillet : Michel Audiard, cinéaste des Titis parisiens, s'en allait

Le célèbre cinéaste disparaissait le 28 juillet 1985. Symbole de la gouaille, cet argot parisien, ses films ont marqué une époque, et inspirent encore aujourd'hui.

Michel Audiard (tout à gauche) dirige une scène lors du tournage du film "Une veuve en or", à Boulogne-Billancourt, le 11 avril 1969
28 juillet 1985 : la mort de Michel Audiard
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Cyprien Cini - édité par Mathieu Terzaghi

Homme aux multiples casquettes, Michel Audiard était à la fois acteur, journaliste, écrivain, dialoguiste, scénariste, et surtout... réalisateur. Et le 28 juillet 1985, les Titis parisiens perdaient celui qui se décrivait comme "un orfèvre en imbécilité".

Imaginatif, talentueux et drôle par-dessus tout, le monument du cinéma français expliquait ironiquement sa vocation par le fait qu"il "n'aimait pas le cinéma, mais il aime les sous". Il mettait aussi en avant la taille du nom du metteur en scène sur l'affiche, plus gros que celui des auteurs. 

Grand dialoguiste, il estimait que tout le monde avait son mot à dire, le "balayeur" comme "l'agrégé", et que "la langue de la rue est en perpétuelle évolution, c'est la seule qui apporte quelque chose". Il pensait même que "la rue a plus fait pour l'évolution de la langue française que La Sorbonne", mettant en avant la gouaille, ce fameux argot parisien, dans ses œuvres.

Fasciné par "les cons", il a eu quelques formules marquantes à leur égard : "Je pense que quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner" ou encore le bien connu "les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît"

Outre son fils Jacques Audiard, également devenu réalisateur et scénariste, le génie du cinéma a laissé derrière lui de véritables disciples. "Le sens passe après le son", voilà ce que retient principalement Alexandre Astier, créateur de Kaamelott qui affirme que "c'est une religion [qu'il] digère petit à petit". Yvan Le Bolloc'h et Bruno Solo s'en sont aussi inspirés pour produire Caméra Café, célèbre série télévisée française qui perpétue cette tradition du réalisateur de Mort d'un pourri ou On ne meurt que deux fois, films tous deux primés aux Césars en 1978 et 1986.

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