24 juillet : il y a 65 ans, le premier radar entrait en fonction

Souriez, vous êtes flashés. Oui, mais avec de nouveaux engins qui permettent de mieux contrôler les automobilistes...
Les premiers radars électroniques constituent une révolution pour la route. À l'origine, pas d'amende ni de retrait de permis si l'on dépassait la limite de vitesse de quelques kilomètres par heures, de simples rappels. En 1972, environ 18.034 personnes sont mortes sur la route : un problème conséquent qu'il faut alors traiter avec plus de moyens.

Dès 1973, gendarmes et CRS ont leur propre radar, et les règles changent. Les excès de vitesse peuvent mener à un retrait de permis de quatre mois. Les radars prennent même des photographies, ce qui permet l'identification des chauffards, puisque la plaque d'immatriculation est capturée.

Un changement majeur pour les forces de l'ordre, qui devaient auparavant poursuivre les délinquants pour les verbaliser. Intercepter des véhicules en excès de vitesse, voilà une action compliquée.

L'évolution des technologies de contrôle routier

Pour faire progresser le système, des "radars fixes automatiques" sont installés. Les excès de vitesse sont détectés par les dix premiers en France, le 1er novembre 2003. Une efficacité à toute épreuve, puisqu'en trois jours, ils avaient "flashé" 3.500 infractions.

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Par la suite, de nouvelles technologies ont fait leur apparition. On pense aux radars tourelles, embarqués, tronçons ou chantiers qui complètent la panoplie à l'œuvre aujourd'hui. 

Mais aussi au... vélo-laser, que l'Espagne a adopté récemment. Cet engin est capable de détecter trois infractions à la seconde. Long de cinquante centimètres et lourd de deux kilos, il est utilisable en moins d'une minute et peut être employé le jour comme la nuit.

L'an dernier, en 2022, les 4.500 radars dans l'Hexagone ont rapporté un milliard d'euros à l'État. Et la mortalité chute depuis la fin des années 1960, même si 3.560 personnes sont encore mortes sur la route l'an dernier.