Dernier adieu à Michel Blanc. Ce jeudi 10 octobre, les obsèques de l'acteur, décédé à 72 ans, seront célébrées en l'église Saint-Eustache à Paris à 16h. L'occasion de rendre hommage à l'éternel Jean-Claude Dusse qui aurait pu ne jamais interpréter ce rôle car, au départ, la troupe du Splendid ne voulait pas tourner Les Bronzés font du ski.
Dès le tournage des Bronzés, le producteur Yves Rousset-Rouart pense à une suite. Il fait alors signer un contrat d’écriture à la troupe du Splendid le jour de la sortie du film original sans savoir comment il sera accueilli. Finalement, la comédie fait deux millions d’entrées mais à peine le contrat signé, Christian Clavier, Gérard Jugnot et le reste de l'équipe ont des doutes.
Les comédiens trouvent l'idée de faire un deuxième volume trop commerciale. Michel Blanc prend ses distances. Même si tout le monde l’a adoré, lui n’a pas aimé son personnage de Jean-Claude Dusse. Jouer un has-been en début de carrière, ce n'est pas simple donc il ne veut pas remettre ça. D’ailleurs, il ne participe pas à l’écriture du film, ce qui crée des tensions. On l’accuse d’avoir pris la grosse tête.
Finalement, le premier jet du scénario est écrit principalement par Gérard Jugnot, Christian Clavier, Thierry Lhermitte et Patrice Leconte mais le producteur le déteste. Dans cette première version, le titre n'est pas "Les Bronzés font du ski" mais "J’ai avalé l’hôtesse de l’air". Pour cause, l’idée du scénario est que les personnages, emmenés par Popeye, fassent une dépose en hélicoptère dans la montagne et finissent par se perdre.
Le script s'inspire ainsi de la catastrophe aérienne dans les Andes en 1972 où les survivants ont fini par recourir au cannibalisme pour survivre. Un peu trop macabre donc, peut-être dans l’espoir que le film ne se fasse pas. Déterminé, Yves Rousset-Rouart ne les lâche pas pour autant. Ils réécrivent pour arriver aux Bronzés font du ski qu’on connaît aujourd'hui.
Le tournage a eu lieu au Val d’Isère avec Michel Blanc qui a finalement cédé. Et il avait de quoi être motivé car les salaires des acteurs ont été multipliés par dix par rapport au premier volume. Il fallait bien ça pour convaincre Michel Blanc qui vit la célèbre scène du télésiège comme un cauchemar. Il a dû rester suspendu des heures pendant la nuit alors qu’il faisait -15°C. Accroché par un système de cordes, on lui faisait passer des soupes, des grogs.
À la fin de la scène, il devait ensuite sauter dans la poudreuse alors que le comédien avait le vertige ne serait-ce qu'en étant debout sur un tabouret. Ce ne sera pas lui qui sautera finalement mais un ami de Stéphane Clavier, le frère de Christian. Autre anecdote : le morceau "Quand te reverrai-je" que chante Michel Blanc lors de cette scène est inspirée du titre Étoile des neiges, mais les droits étaient si chers que Pierre Bachelet a inventé cette version dégriffée.
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