Le biopic de Robbie Williams, Better Man, est sorti en salles ce mercredi 22 janvier. Véritable curiosité, le film retrace la vie du chanteur qui va bientôt fêter ses 50 ans. Une enfance marquée par l'abandon de son père alors qu'il n'a que 4 ans, des débuts fracassants au sein du boys band Take That en 1991.
Très vite, le succès, mais aussi l'alcool, la drogue, un caractère éruptif, ingérable arrivent. Sa carrière solo entamée en 1996 fait de lui une star planétaire, mais cache des souffrances psychologiques qui vont le mener aux portes de la folie. Et puis une thérapie, une prise de conscience et une rédemption.
"J'ai cherché si longtemps la manière de tenir droit durant ces 25 ans de maladie mentale. Et pendant tout ce temps, le simple fait d'aller bien était déjà une immense victoire", confie Robbie Williams au micro de RTL. "Maintenant que c'est passé, je vais mieux que bien. Je vis dans un espace bien meilleur, sûr, moins chaotique, moins angoissant, moins paranoïaque. (…) Je suis heureux aujourd'hui. À l'époque, ça n'était pas le cas. J'étais même presque fou. Je ne sais pas si on récupère un jour 100% d'une telle maladie, mais je sais en revanche qu'une bonne partie de mon être s'en est sortie", se réjouit-il.
La vraie curiosité de Better Man reste que Robbie Williams apparaît durant tout le film sous la forme d'un singe. Un animal qui a sa voix et son regard dans le film, une créature numérique, mais pas un acteur pour jouer son personnage. Le choix interpelle pendant deux minutes, puis, on s'y fait très vite. Ça ne choque absolument pas et ça devient même, d'après Robbie Williams, assez logique.
"Naturellement, si je devais être représenté par un animal comme dans ce film, je choisirais le singe. Je ne suis pas un lion, ni un ours, ni un kangourou, je suis un singe. Insolent, primaire, soumis à mes pulsions et finalement pas si évolué. Voilà qui je suis", explique le chanteur.
Pas d'impressionnantes séquences de concerts dans le film. Robbie Williams est une bête de scène, mais longtemps le fait de chanter en public a été une épreuve dont il ne se sentait pas capable. "C'est un boulot très étrange de se présenter sur scène devant des gens qui s'attendent à vivre un moment unique tout en souffrant de débilité profonde à cause d'une maladie mentale qui vous donne envie de vous tuer, de rester au lit, voire les deux."
Je suis constamment à la recherche de la meilleure des chansons et je ne pense pas l'avoir encore écrite
Robbie Williams
Enfin, l'acteur a abordé sa carrière musicale. Lorsqu'on lui demande si, parmi toutes ses chansons, il y en avait une qui était plus importante que les autres, sa réponse laisse entendre qu'il n'a pas fini de chanter.
"Mes chansons préférées ne sont pas encore sorties. Pour moi, le passé, c'est le passé. Et pour être très franc, ça ne m'intéresse pas vraiment. Quand je dois chanter ces titres en public, il faut vraiment que je me concentre. Je suis constamment à la recherche de la meilleure des chansons et je ne pense pas l'avoir encore écrite. Le plus ennuyeux est que sans Angels, je n'aurais pas fait carrière. Donc voilà la plus importante des chansons à mes yeux", conclut le chanteur.
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