"Astérix et Obélix : le combat des chefs" : pourquoi les héros gaulois portent ces noms ?

20 ans après Mission Cléopâtre, Alain Chabat retrouve les personnages d'Astérix et Obélix. Il signe la série d’animation Astérix et Obélix, le combat des chefs qui sort ce mercredi sur Netflix. 

Si les deux personnages sont connus de tous, l'origine de leurs noms, elle, l'est un peu moins. Le suffixe "ix" pour Uderzo et Goscinny est une référence au chef gaulois Vercingétorix, qui apparaît d’ailleurs en clin d’œil dès la 2e case du tout premier album en 1961, Astérix le Gaulois. 

Astérix lui a également emprunté ses moustaches blondes. Pourtant, Vercingétorix n’en avait sans doute pas. Selon les historiens, il était glabre, ce qui à l’époque était l’apanage des chefs Gaulois car c’était un luxe de pouvoir se raser. 

Ce n'est qu'au XIXe siècle que les peintres romantiques ont affublé Vercingétorix de ces fameuses moustaches, un symbole pour glorifier son importance dans l’histoire de France.

Des noms inspirés de l'enfance

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Les noms d'Astérix et d’Obélix viennent de l’imagination de René Goscinny. En particulier de son enfance. Son grand-père, Lazare Abraham Béresniak était imprimeur à Paris, spécialisé dans les livres en hébreu, français, yiddish et russe. René Goscinny a donc baigné dans ce milieu ce qui a donné naissance à Astérix et Obélix, deux symboles typographiques.

Pour Astérix, il s'agit d'une référence à l’astérisque, un petit signe qui attire l’œil dans un texte et renvoie à une note souvent importante. 

Quant à Obélix, son nom ne vient pas de l’obélisque mais de l’obèle, autre symbole typographique. C’est une sorte de dague que vous trouverez dans vos caractères spéciaux. Sous sa forme primitive, le signe est représenté par 2 points avec un petit trait au milieu, le symbole qu’on utilise sur une calculatrice pour faire une division. 

Pendant longtemps, l’astérisque était utilisée comme première référence en bas de page d’un livre, tandis que pour la seconde, on utilisait l’obèle.  Avant d'être inséparables en bande dessinée, Astérix et Obélix l’étaient déjà en imprimerie.