Déconfinement : pourquoi certains théâtres restent occupés

Si une réouverture partielle des lieux culturels est désormais possible, les occupants avancent d'autres revendications, dont le retrait de la réforme du chômage.

Une salle de théâtre vide pendant la crise sanitaire (illustration).

Crédit : JOEL SAGET / AFP

Début mars, un mouvement d'occupation des théâtres était lancé à travers la France, alors que les salles étaient contraintes de rester vides du fait des restrictions sanitaires. Depuis ce mercredi 19 mai, les comédiens peuvent remonter sur scène et le public revenir en salle, dans le respect d'une jauge maximale. Pourtant, les occupations ne sont pas encore terminées.

"Nous sommes à une centaine de lieux occupés", a expliqué un représentant du mouvement d'occupation de l'Odéon ce 19 mai, "la plupart tiennent bon, parce que le gouvernement n'a pas voulu répondre à nos préoccupations".

Si le mouvement visait une reprise d'activité pour les métiers du secteur culturel, affaiblis par les mesures sanitaires adoptées depuis un an, il véhicule également une opposition à la réforme de l'assurance-chômage dont les premières mesures rentreront en vigueur le 1er juillet 2021. Sur son site, le mouvement Occupation Odéon réclame le "maintien des droits pour tou·te·s les chômeur·se·s, de la période de crise jusqu’à la reprise totale des activités au niveau de mars 2020".

La direction du théâtre de l'Odéon a assuré de son côté que toutes les représentations seraient annulées tant que durerait l'occupation. Les occupants, eux, assurent que les dates pourraient être tenues en parallèle de l'occupation.

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