Sans être taquin, ce troisième raout du genre vise, c'est une évidence, à conforter l'image d'une présidence dynamique, capable de rameuter 58 des poids lourds mondiaux de la Tech sous le toit de l'Élysée. Ni Trump, ni Merckel n'en sont capables.
C'est aussi l’occasion pour Emmanuel Macron de les sensibiliser à leurs responsabilités sociales, et pas uniquement mercantiles : payer des impôts, des cotisations sociales, respecter les vies privées, l'environnement. Bref, d'être en Europe à la hauteur de leurs gigantesques profits.
Ces réunions suffisent-elles pour faire bouger les lignes ? Le président l'espère. Mais cela ne peut être que le complément communication d'un cadre économique et juridique à l’échelle européenne. Il n'est d’ailleurs pas dupe, puisque la France insiste fortement à Bruxelles pour l'instauration de règles plus sévères.
Il l'a même clairement énoncé lors du déjeuner : "Il n'y a jamais d'invitation gratuite". Comprenez : "Vous venez vous restaurer en Europe, il faut aussi payer le couvert et le service". Mais là, rien n'est acquis.
Soyons clair : tous ces groupes sont exceptionnels dans leur domaine. Mais tous accumulent les sorties de route. Facebook pille nos données privées. Uber enchaîne les plaintes et les procès. Palantir travaillerait en parallèle pour la CIA.
IBM a déjà cinq plans sociaux au compteur en France. Deliveroo est un exemple de passager clandestin de la protection sociale. La liste est sans fin. Et ce sont eux qui viennent nous parler de bien commun !
Cela dit il y a bien sûr quelques avancées : des projets dont l'unité de mesure est la centaine de millions de dollars pour l'ensemble de l'Europe et du Moyen-Orient. C'est un petit pas qui devra être approfondi et concrétisé.
Il faut rester modeste. Ces maîtres du monde sont d'abord implantés en Grande-Bretagne. Mais dans une Europe tourneboulée entre Brexit, Italexit et apathie germanique, la France dispose actuellement d'un crédit positif.
Et puis, ces puissances ont besoin d'experts. Elles les chassent partout dans le monde. Nos scientifiques et ingénieurs ont une double vertu : ils sont excellents, imaginatifs et surtout pas chers.
Le salaire médian d'un collaborateur de Facebook dans la Silicon Valley est de 190.000 euros par an (trois fois plus qu'en France). Il y a là un argument de poids pour des entreprises qui dissertent sur le bien commun, mais qui restent avant tout obsédées par le profit.
- Le Brexit aura déjà coûté 1.000 euros à chaque ménage britannique, selon la Banque d'Angleterre.
- La Deutsche Bank envisagerait de supprimer 10.000 postes à court terme.
15/20 aux 399 plages du littoral français qui vont bénéficier cette année du label Pavillon Bleu. Un atout économique précieux.
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