Qu'est-ce que "les minima forfaitaires", ces frais bancaires pointés du doigt par l'UFC-Que choisir

"Des millions de Français ayant recours à un découvert paient des frais exorbitants." C'est ce que dénonce l'UFC-Que choisir en pointant du doigt les "minima forfaitaires", ces frais fixes imposés par les banques sur les découverts de moins de 400 euros. Même lorsque ceux-ci sont autorisés.  

"Lorsqu'un découvert est trop faible pour générer plusieurs euros d'agios (des frais facturés par les banques en cas de solde négatif, ndlr), certaines banques remplacent ces derniers par un forfait minimum, sans aucune justification économique", indique l'association de consommateur. Et d'ajouter : 
"Jusqu'à 12,50 euros de frais peuvent ainsi être facturés, même pour quelques euros empruntés, comme c'est le cas à la Banque Populaire du Sud".

Un prélèvement inévitable qui se fait sans prévenir les clients. Il faut dire que les brochures tarifaires sont "complexes et illisibles" et peuvent atteindre 64 pages, comme pour la Société Générale. "Il est donc difficile, voire impossible, pour les consommateurs de comparer les offres bancaires", ajoute l'UFC. 

Des exemples caricaturaux ?

De son côté, la Fédération bancaire française a répondu, dans une communication à l'AFP, que "les coûts pour un client de son découvert ont été largement diminués au fil des ans. Les frais sont transparents, suivis par un observatoire dont l'UFC fait partie. Par ailleurs, les frais sont conformes à la législation et sont limités."

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Selon la FBF, "l'information préalable du consommateur dans les plaquettes tarifaires est organisée par un sommaire type et harmonisé entre toutes les banques pour permettre les comparaisons. Les exemples donnés par l'association sont caricaturaux et sont loin de refléter le quotidien des clients des banques".