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LinkedIn utilise vos données personnelles pour alimenter son IA : voici comment dire non

Depuis ce lundi 3 novembre, le réseau social professionnel LinkedIn mobilise certaines données publiques de ses usagers pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle générative. Une évolution que chacun peut refuser.

À partir de ce lundi 3 novembre, LinkedIn utilise les données personnelles de ses utilisateurs afin d’entraîner son IA générative.

Crédit : Martin BUREAU / AFP

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L’annonce avait été faite le 18 septembre dernier. Ce lundi 3 novembre, elle est devenue réalité : LinkedIn utilise désormais certaines données de ses utilisateurs pour entraîner ses modèles d’intelligence artificielle générative.

Concrètement, la plateforme peut exploiter les informations issues des profils publics : les publications des membres, les réponses et CV enregistrés dans le cadre de candidatures, mais pas leurs messages privés et les "données relatives aux salaires".

Selon le réseau social, ces outils doivent servir à ”aider les recruteurs à vous trouver et à vous contacter plus facilement, et assister les membres dans la création de contenu, tel que des mises à jour de profil, des messages et des publications”, peut-on lire sur le blog de LinkedIn.

Un paramètre à désactiver pour s'y opposer

Toutefois, les utilisateurs peuvent s’opposer à cette utilisation de leurs données en quelques clics. Pour ce faire, il faut se rendre dans les paramètres du compte (en cliquant sur votre photo de profil en haut à droite de la page d'accueil), puis dans “confidentialité des données”, et cliquer sur “données pour l’amélioration de l’IA générative”. Enfin, il suffit de décocher la case sélectionnée par défaut “utiliser mes données pour entraîner les modèles d’IA de création de contenu”.

LinkedIn n’est pas la première plateforme à franchir ce pas. L’an dernier, Meta, la maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, avait mis à jour sa politique de confidentialité pour indiquer que les données de ses usagers serviraient à entraîner son IA générative, au nom de “ses intérêts légitimes”. Pour s'y opposer, les utilisateurs devaient déjà remplir un formulaire d’opposition. L'association autrichienne de protection de la vie privée None of your business (NOYB) a mis en demeure Meta de mettre un terme à cette collecte, sous peine d'engager une action collective contre l'entreprise technologique

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