Les objets connectés attendus par les Français pour lutter contre la dépendance

Les objets connectés constituent un plus dans la prise en charge de la dépendance pour 9 Français sur 10. Telle est la conclusion d'une étude menée par TNS Sofres pour la Fondation Mutuelle Générale. Publiée le 17 octobre dernier, cette enquête démontre une nouvelle fois les espoirs que suscitent les objets connectés en matière de suivi de santé. 

Domotique, technologies d'aide à la mobilité, objets connectés dédiés à la santé... Tous ces outils offrent des "possibilités intéressantes" pour le maintien à domicile des personnes dépendantes, estiment 93% des individus interrogés dans le cadre du sondage. 

Ces technologies améliorent déjà le quotidien de certains patients

Plus de 2 Français sur 10 estiment par ailleurs que ces technologies facilitent déjà la vie de nombreux patients. Un chiffre qui grimpe à 40% chez les personnes dont l'un des proches est sujet à une maladie neurodégénérative comme Alzheimer, Parkinson ou la Sclérose en plaques.

90% des sondés considèrent comme un avantage la possibilité de suivre à distance et en direct la santé du malade. En revanche, un tiers des personnes interrogées se disent inquiètes de la menace que font planer ces nouvelles technologies sur l'intimité des malades, avec en creux, la question de la confidentialité des données récoltées.

Le coût de ces objets en question

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Reste toutefois la question du coût de ces technologies qui constitue encore le premier frein à leur démocratisation. 85% des sondés affirment ainsi craindre l'impact financier sur les malades et leurs familles. 41% sont inquiets pour les coûts que cela pourrait représenter pour la société. Aussi, seuls 7% d'entre eux se disent prêts à financer eux-mêmes ces équipements. 39% attendent une prise en charge par les pouvoirs publics et 36% par la Sécurité sociale.