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Une image prise par un satellite météo
Crédit : HO / NOAA/RAMMB / AFP
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Le 31 décembre 1956, Claude Darget présentait les prévisions météo pour le début du mois de janvier 1957. À cette époque, les prévisions étaient plutôt empiriques, on les faisait un peu au doigt mouillé. Louis Bodin préfère exercer son métier aujourd'hui. "Je n'aurais pas aimé du tout travailler à cette époque là, parce que pas d'ordinateur, pas de satellites, peu d'observation. Donc c'était vraiment très parcellaire".
Le 1er avril 1960, la Nasa lance Tiros, le premier satellite météo. Enfin on allait voir le ciel d'au-dessus. "Les yeux du satellite sont deux caméras de télévision. L'une avec un grand angle, l'autre avec un télé-objectif. Les photos prises peuvent être transférées directement au sol ou être stockées sur deux bandes vidéos dans le satellite", explique-t-on à l'époque.
Même s'il n'a été opérationnel que 78 jours, Tiros a ouvert la voie aux satellites météo et c'est un peu grâce à lui que la vie des météorologues a changé, à partir des années 60. "Avant toutes prévisions, il pouvait déjà regarder l'état de la planète à travers ces images", explique Louis Bodin.
Les Américains, les Russes, les Japonais ont lancé leur satellite en 1977. L'Europe ajoute le sien, Météosat 1 qui prend son envol le 23 novembre. Il vient compléter le réseau international déjà existant et aidera à améliorer les prévisions. "Météosat, toutes les 25 minutes, prendra une image complète du disque terrestre et de sa couverture nuageuse", explique alors André Moritz de l'agence spatiale européenne.
L'annonce de Météosat inquiète alors la journaliste de RTL Claude Poznanski : "Est-ce que la mise en place de Météosat va mettre au chômage les météorologues ?", se demande-t-elle. "Absolument pas", lui répond André Moritz. La preuve Louis Bodin est là et il en est sûr : les satellites ne lui voleront pas son boulot.
Aujourd'hui les satellites observent et transmettent des informations sur des zones de plus en plus restreintes. D'un kilomètre carré, on est passé à 500 mètres et ce sera bientôt quelques dizaines de mètres. Les images arrivent aux météorologues plus rapidement. Bientôt ce sera presque en temps réel, avec à la clé des prévisions plus fiables.
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