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2 min de lecture
Facebook compte plus de 2,3 milliards d'utilisateurs
Crédit : JOEL SAGET / AFP
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Comment faire son deuil numérique ? Avec l’accumulation des comptes sur les réseaux sociaux, les profils en ligne des internautes survivent généralement à leur mort physique. C’est une question sensible pour les proches des défunts et pour les plateformes dont le modèle économique les incite à partager avec leurs proches les meilleurs moments de leur vie numérique.
Selon des travaux récents de l’Oxorfd Internet Institute, le nombre de morts dépassera celui des vivants sur Facebook en 2070 si l’audience du réseau social continue de croître au rythme actuel. La plateforme pourrait même compter près de 5 milliards d’utilisateurs décédés d’ici la fin du siècle.
Pour poser un cadre juridique, la loi pour une République numérique adoptée en 2016 a reconnu et clarifié le droit pour les personnes, ou à défaut leurs héritiers, d’organiser le sort des données personnelles post mortem. Même s'ils ont mis le temps à s'y atteler, quasiment tous les réseaux sociaux proposent désormais des solutions pour gérer le compte d'un défunt.
Longtemps critiqué pour sa gestion des profils de disparus, Facebook est aujourd'hui l'une des entreprises les plus avancées en la matière. Chaque utilisateur peut désigner un légataire qui pourra supprimer sa page ou en faire une page de commémoration. Ce dernier est alors le seul autorisé à changer la photo du profil ou à télécharger une copie des contacts si le disparu en a exprimé le souhait. Mais il n'a pas accès aux messages privés du défunt.
La page du défunt est alors figée pour éviter les suggestions indélicates, seul son "mur" reste ouvert aux hommages. Une fois informé du décès d'un utilisateur, Facebook ne propose plus son compte dans les outils automatiques de rappels d'anniversaires et autres actualités susceptibles de remonter dans le fil d'actualité des proches et de la famille comme ce fut le cas par le passé. Si la personne décédée n'a exprimé aucun désir particulier au préalable, les proches peuvent demander à clôturer le compte en fournissant une preuve du décès.
Sa filiale Instagram ne propose pas de système de gestion d'un profil à proprement parler. La famille peut seulement demander la clôture d'un compte ou le transformer en espace de commémoration en fournissant une preuve du décès et du lien de parenté. De son côté, Google permet à ses utilisateurs de définir un ou plusieurs gestionnaires qui pourront exécuter leurs envies, supprimer leur compte ou copier leurs données. Sans choix de légataire préalable, la famille peut demander la suppression d'un compte sur présentation d'une preuve du décès.
Sur les autres plateformes, comme Twitter, Snapchat ou LinkedIn, un proche peut demander la suppression du compte d'un défunt sur présentation d'un certificat de décès. Enfin, si Apple et Amazon permettent de supprimer un compte après un décès, les contenus téléchargés associés et les achats intégrés (films, séries, e-books, applications, etc.) ne peuvent pas être légués.
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