Macron voit grand pour la "French Tech". Les principaux investisseurs institutionnels français se sont engagés à miser 5 milliards d'euros dans les entreprises de technologies en croissance, s'est félicité mardi 17 septembre le chef de l'État. Emmanuel Macron souhaite ainsi que la France compte 25 "licornes", champions valant plus d'un milliard, d'ici à 2025, contre moins d'une dizaine aujourd'hui.
L'exécutif a sollicité ces derniers mois les investisseurs institutionnels pour qu'ils musclent leurs efforts dirigés vers les jeunes pousses en croissance, celles qui commencent à réussir et ont besoin d'investissements chiffrés en dizaines, voire en centaines de millions.
"La bataille que nous sommes en train de mener" avec cet effort en faveur des nouvelles technologies, "c'est celle de la souveraineté", a indiqué Emmanuel Macron devant des patrons de start-up et investisseurs réunis à l'Elysée.
"Si nous ne construisons pas des champions dans tous les nouveaux segments, le digital, l'intelligence artificielle, nos choix ne seront plus souverains" et seront "dictés par d'autres" a indiqué Emmanuel Macron, allusion à la Chine et aux Etats-Unis.
Le gouvernement estime que la France a une carte à jouer pour créer de nombreux emplois dans la tech dans les années à venir. "Aux États-Unis, entre un tiers et la moitié des créations nettes d'emplois sont liées directement ou indirectement à la technologie", alors qu'en France, le ratio est sans doute plus proche de 10%, répète souvent le secrétaire d'État au numérique Cédric O.
Depuis quelques années, les fonds d'investissement français capables de miser jusqu'à plusieurs millions d'euros dans une start-up se sont multipliés. Mais ceux pouvant mettre sur la table une centaine de millions pour une entreprise prometteuse restent très rares.
En juin, un rapport de Philippe Tibi, ancien président de l'association française des marchés financiers, estimait qu'il faudrait créer en France une dizaine de fonds disposant chacun d'un milliard d'euros d'ici trois ans, pour répondre aux besoins.
Faute de trouver des capitaux en France, les jeunes pousses françaises en pleine croissance se tournent souvent vers les fonds d'investissement américains, aux poches plus profondes.
Les experts regrettent également l'absence en France ou en Europe d'un marché boursier très dynamique pour les valeurs technologiques, à l'image du Nasdaq américain. ,Plusieurs entreprises françaises ou d'origine française ont ainsi choisi ces dernières années de se lancer en Bourse à New York.
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