ÉDITO - Charge mentale : "Cette piètre répartition des tâches ménagères, ça m'épuise comme si j'étais un homme !", lance Saporta

Des travaux scientifiques très sérieux menés par une chercheuse en psychologie au Centre spatial de Houston (États-Unis) portent sur le niveau de fatigue des astronautes et nous apprend notamment que la fatigue des femmes est majoritairement sous-estimée, alors que celle des hommes, elle est toujours surestimée par rapport à leur fatigue réelle. 

Cela à cause du conditionnement social qui enjoint les femmes à toujours faire bonne figure. C'est scientifiquement prouvé, puisque les chercheurs ont filmé les échanges des astronautes entre eux, et ont montré les images à des observateurs extérieurs. 

Les hommes miment tellement bien l’abattement, font tant de mimiques et de cinéma sur leur prétendu épuisement que leur fatigue est surestimée de 0.9 point quand la fatigue féminine, bien réelle elle, est sous-estimée de 1.3 point. 

Cela rejoint les nombreuses études qui ont été réalisées sur la charge mentale des femmes et sur la piètre répartition des tâches ménagères. Comme les femmes ne sont jamais fatiguées, la majorité (8 femmes sur 10) se coltine au moins une heure par jour de ménage et de cuisine quand il n’y a qu’une minorité d’hommes à le faire. Moi, cette piètre répartition des tâches ménagères, de la charge mentale et de la fatigue… Ça m’épuise comme si j’étais un homme !