C'est un grand lampadaire au pied transparent, une sorte d'aquarium rempli d'eau mais aussi de micro-algues. Grâce à un système de pompage de l'air ambiant, certains polluants vont se dissoudre dans l'eau ; d'autres, comme le CO², vont être transformés par le phénomène de photosynthèse. Les algues vont capter la lumière et l'utiliser comme énergie pour produire de l'oxygène à partir du gaz carbonique. Ce processus naturel bien connu est rendu là plus efficace par un éclairage spécifique avec des LEDs. Pour une surface donnée, les algues sont trente à cinquante fois plus productives qu'une plante.
L'autre particularité de ces algues, c'est de se multiplier extrêmement rapidement. On passe de un à deux individus en trois ou quatre heures, contre plusieurs dizaines d'années pour un arbre. La conséquence, c'est qu'il faut les récolter toutes les deux semaines environ. Elles peuvent alors être revalorisées, notamment en énergie dans des unités de méthanisation qui produisent du biogaz. On peut aussi en faire des farines animales ou du biocarburant.
Pour l'instant, ce lampadaire dépolluant n'existe qu'à l'état de prototype. Il devrait être testé en situation réel d'ici la fin de l'année. Bien sûr, son fonctionnement consomme de l'énergie. Mais selon ses concepteurs, son utilisation est rentable dès lors qu'on l'installe dans une zone très polluée, sur un site industriel ou dans un centre-ville très embouteillé.
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