C'est officiel, le gouvernement travaille sur la mise en place d'une application de traçage numérique StopCovid, qui devrait aider à maîtriser l'évolution de l'épidémie notamment au moment du déconfinement.
L'idée, c'est de repérer le plus rapidement possible les personnes contaminées et les cas contacts, c'est-à-dire les personnes qu'elles ont pu croiser et à qui elles ont pu donner le virus, pour les inciter à se faire tester, et, si elles sont positives, à se confiner pour ne pas contaminer à leur tour. Le but, c'est d'éviter que l'épidémie reparte quand les mesures du confinement auront été levées.
Mais, contrairement à certains endroits comme Taïwan ou la Corée du Sud qui ont imposé ce système à leur population, le gouvernement proposera un suivi sur la base du volontariat, afin de respecter la vie privée de la population.
Elle utilisera le bluetooth, cette technologie sans fil qui permet de repérer tous les smartphones autour de vous dans un rayon de quelques mètres.
La signature de ces smartphones, c'est une forme d'identification sous la forme d'un code, sera stockée dans un historique, et si le propriétaire de l'un de ces appareils qui lui aussi a téléchargé cette application est infecté par le Covid-19, vous serez alerté, vous recevrez une notification qui vous dira : vous avez été en contact avec quelqu'un positif au Covid-19, testez-vous et si besoin confinez-vous, soignez-vous.
Parce que le bluetooth est la technologie la moins intrusive, la plus respectueuse de notre vie privée. Il ne permet pas de savoir où vous étiez quand vous avez été en contact avec une personne malade, ce qui n'est pas le cas du GPS ou de la géolocalisation par les antennes relais des opérateurs. Ce type de tracking là ne respecte pas le règlement européen sur les données personnelles, ni notre vie privée.
Oui, par exemple, Singapour utilise une application qui fonctionne sur le même principe avec le bluetooth. L'Allemagne en teste une similaire. En Chine, à Taïwan, c'est la géolocalisation qui a été préférée, elle permet aussi de contrôler que les gens respectent le confinement puisqu'on les suit à la trace toute la journée.
Non, ce sera sur la base du volontariat, mais, évidemment, pour que ça fonctionne bien, il faudrait qu'un maximum de personne l'adopte. Pour rassurer les futurs utilisateurs, les données bluetooth ne devraient être gardées que quelques jours, le temps de l'incubation, et seront ensuite effacées. On saura dans quelques semaines si le gouvernement donne suite à ce projet mais, de toutes façons, d'autres acteurs privés travaillent sur ce type d'application.
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