1. Accueil
  2. Actu
  3. Tech
  4. Ce qui est reproché à Google, visé par une amende de 3 milliards d'euros en Europe, malgré les pressions de Donald Trump
2 min de lecture

Ce qui est reproché à Google, visé par une amende de 3 milliards d'euros en Europe, malgré les pressions de Donald Trump

Sans tenir compte des menaces de Washington, la Commission européenne a annoncé vendredi infliger une amende de 2,95 milliards d'euros à Google pour des manquements en matière de respect de la concurrence dans la publicité en ligne.

Image d'illustration du logo de Google.
Crédit : Sergei GAPON / AFP
ÉCONOMIE - DMA : l'Europe peut-elle vraiment réguler les champions du numérique ?
00:20:06
Loraine Dion & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

2,95 milliards d’euros : c’est l’amende que la Commission européenne va infliger à Google. La sanction, annoncée ce vendredi 5 septembre, intervient en raison d’un abus de position dominante dans le secteur de la publicité en ligne, a estimé par l’exécutif européen. Cette sanction concernant ces "Adtech" (la publicité en ligne), était attendue depuis longtemps.
Dans sa décision, la commission estime que "Google a agi en favorisant ses propres services de technologie d’affichage publicitaire en ligne au détriment des fournisseurs concurrents de services de technologie publicitaire, des annonceurs et des éditeurs en ligne". Bruxelles ordonne à la société de cesser ces pratiques d’auto-préférencement et de "mettre en œuvre des mesures pour mettre fin à ses conflits d’intérêts inhérents à la chaîne d’approvisionnement des adtech".  

L'Union européenne n'est en revanche pas allée jusqu'à exiger la scission d'une partie des activités du groupe dans ce domaine de la publicité en ligne, ce qu'elle avait menacé de faire en 2023. Mais elle n'exclut pas d'y recourir si les engagements du groupe pour remédier aux atteintes à la concurrence ne lui convenaient pas. Google dispose de 60 jours pour présenter ses remèdes. 

La troisième amende visant Google cette semaine

Le géant de la tech a aussitôt annoncé son intention de contester la  décision de la Commission européenne  " cette décision est mauvaise et nous en ferons appel. Elle nous impose une amende injustifiée et des changements qui affecteront des milliers d'entreprises européennes, puisqu'elles auront plus de mal à gagner de l'argent", a fait savoir Lee-Anne Mulholland, vice-présidente de Google chargée des affaires réglementaires.


L’annonce de cette sanction avait été retardée en début de semaine, sur fond de tensions entre l’UE et les États-Unis, comme l’avait confirmé mercredi une source au sein de la Commission.

À lire aussi

C'est la troisième amende prononcée cette semaine contre Google, filiale d'Alphabet. Le groupe a été condamné mercredi aux Etats-Unis à verser 425,7 millions de dollars de dommages à près de 100 millions d'utilisateurs pour atteinte à leur vie privée, selon la décision d'un jury d'une cour fédérale de San Francisco confirmée par le géant américain. Et le même jour, il a écopé d'une amende record de 325 millions d'euros infligée par l'autorité française de contrôle du respect de la vie privée (Cnil) pour des manquements en matière de publicités et de cookies.

En revanche, le groupe a remporté une victoire judiciaire majeure mardi aux Etats-Unis: un juge de Washington lui a imposé des exigences strictes sur le partage des données afin de rétablir l'équité dans la concurrence sur la recherche en ligne, mais sans l'obliger à céder son navigateur phare Chrome, comme exigé par le gouvernement américain. 

Une sanction infligée malgré les menaces de Donald Trump

Le 26 août dernier, le président américain s’en était pris aux pays et organisations qui régulent le secteur de la tech, sans nommer directement l’Union européenne, les menaçant de droits de douane et de restrictions à l’exportation.

Une menace à peine voilée, car l’UE dispose effectivement de l’arsenal juridique le plus puissant au monde pour réguler le numérique, alimentant les débats sur le risque de représailles en cas de sanctions contre des sociétés américaines. L’Union européenne a rétorqué qu’elle avait "le droit souverain" de réglementer le secteur de la tech.

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte