En France, on estime à 20% la part de la population tatouée. Chez les moins de 25 ans, il s'agirait même d'une personne sur trois. Mais ce geste est-il sans conséquences sur la santé des personnes concernées ? Selon Elisabeth Chesnais, journaliste pour l'UFC-Que Choisir, si les personnes qui cherchent à se faire tatouer sont souvent soucieuses du respect des règles d'hygiène dans les salons, "la composition des encres, ça n'intéresse personne".
Pourtant, la journaliste s'est rapidement aperçue que les rappels d'encres étaient fréquents au niveau européen, la poussant à enquêter sur le sujet, en commandant et testant ces produits utilisés dans les salons de tatouage. "Dès que l'aiguille pique, elle injecte de l'encre dans l'organisme, avec une multitude de substances chimiques qui vont se diffuser, explique la journaliste. Ces encres ne sont soumises à aucune norme. On y a trouvé des substances interdites dans les cosmétiques. Les industriels utilisent les mêmes colorants que pour des plastiques ou des laques".
L'enquête, explique Elisabeth Chesnais, a porté sur "un certain nombre de marques", et pourrait donc représenter un problème assez global dans les pratiques des tatoueurs. Son conseil : demander avant de se faire tatouer si une des molécules toxiques identifiées dans l'enquête de l'UFC-Que Choisir est utilisée dans votre salon.
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