Ça commence avec un parcours de soin éclair. Le centre Gustave Roussy propose à un patient de recevoir un diagnostic dans la journée : vous arrivez le matin avec vos examens faits en ville, vous repartez le soir avec un diagnostic posé et une prise en charge. Vous n’avez plus à attendre des jours, voire des semaines dans lesquels vous êtes dans le doute et l’angoisse de ce que vous pouvez avoir. En une journée, tout est posé.
Cela continue avec de nouvelles machines innovantes dans la lutte contre le cancer. On sait qu’on va parfois avoir recours à ce qu’on appelle de la radiothérapie. Pour faire très simple, ce sont des rayons qui vont venir griller la tumeur. Il existe une nouvelle machine avec ce qu’on appelle la technologie Flash qui permet d’irradier près de 6.000 fois plus les tumeurs qu’un appareil classique.
Cette vitesse accrue du traitement permet d’obtenir la même efficacité anti-tumorale, tout en réduisant la toxicité du traitement et donc les effets secondaires. Les patients pourront demain être traités en une seule séance, et non en plusieurs semaines comme c’est le cas actuellement.
On en parle régulièrement et pas toujours en bien mais l’intelligence artificielle aidera aussi demain les médecins à mieux traiter les cancers.
Notamment dans le diagnostic de la maladie. Quand on suspecte un cancer, on doit faire un prélèvement, qu’on appelle une biopsie. Un médecin spécialisé doit ensuite regarder le prélèvement au microscope et dire s’il s’agit ou non d’un cancer. Il existe des IA qui permettent de détecter des informations invisibles à l’œil nu, même entrainé, du médecin. En clair, on améliorera demain la précision et la précocité des diagnostics.
La recherche passe aussi par ce qu’on appelle des traitements personnalisés. Il n’existe plus un cancer, mais des cancers, avec des traitements qu’on appelle à la carte. Demain, lorsqu’on vous retirera un cancer du côlon par exemple, plutôt que d’essayer une chimiothérapie dont on espère qu’elle va marcher et bien à la place, on prendra un petit morceau de tumeur qu’on va cultiver au laboratoire et sur lesquels on va détester plusieurs types de chimiothérapie pour savoir laquelle est la plus efficace. On évitera de perdre du temps au patient en la testant non pas sur lui mais en laboratoire dans des éprouvettes.
Et puis, l’espoir pour demain est de trouver de nouveaux traitements dans les cancers dits résistants. Plusieurs études sont en cours dont ce programme à Gustave Roussy qui s’appelle Unlock, pour débloquer, en anglais. Une base de données de prélèvement de patient est en cours pour comprendre pourquoi certaines tumeurs vont devenir résistantes au traitement. D’ici 5 ans, les chercheurs espèrent trouver de nouvelles cibles thérapeutiques avec de nouveaux traitements.
N’hésitez pas à faire un don sur le site de gustaveroussy.fr.
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