Les microplastiques sont partout dans l’alimentation, dans l’eau qu’on boit, dans les aliments qu’on mange et dans l’air qu’on respire. Et en conséquence, ils sont susceptibles de se retrouver dans notre organisme, dans nos organes, poumons, intestin, foie, testicules, ovaires…
Récemment, une étude américaine a montré que le cerveau aussi contient des microplastiques. Et pas qu’un peu : l’équivalent d’une cuillerée à café ! Soit 7 à 30 fois plus que dans n’importe quel organe ! Selon les chercheurs, on ne peut pas exclure que cela ait un lien avec l’augmentation des cas de démences.
Dans notre corps, on retrouve des microplastiques, mais aussi des nanoplastiques, bien plus petits. Ces particules de plastique sont tellement infimes qu’elles peuvent pénétrer dans nos cellules. Pour l’instant, on ne sait pas exactement comment ces minuscules fragments de plastique affectent notre santé. Cela dépend des substances chimiques qu’ils contiennent.
Ils peuvent perturber le microbiote intestinal. On les suspecte d’être des perturbateurs endocriniens, c’est-à-dire d’interférer avec notre système hormonal. Des études ont déjà montré qu’ils ont des effets néfastes sur la fertilité. Ils pourraient être sources de stress oxydatif et provoquer de l’inflammation.
Il est conseillé de bien aérer chez soi car il y a bien plus de microplastiques dans l’air intérieur qu’extérieur. Canapés, rideaux, vêtements… peuvent en relâcher. Ensuite côté cuisine, il faut privilégier l’eau du robinet moins contaminée que l’eau en bouteille plastique. Troquer les contenants en plastique au profit de contenants en verre ou en acier inoxydable.
On évite de réchauffer au micro-ondes des plats industriels tout prêts dans leur barquette. On essaie de varier les espèces de poissons et de fruits de mer, particulièrement pollués par les microplastiques.
Mais, on ne peut pas échapper aux microplastiques, juste limiter son exposition car ils sont partout. C’est pourquoi des chercheurs étudient ce qui pourrait atténuer leur impact sur notre santé. Certains aliments pourraient compenser leurs effets potentiellement nocifs.
Il s'agit des fruits et des légumes, surtout ceux qui sont riches en anthocyanes, des antioxydants très puissants. Les anthocyanes, ce sont des pigments végétaux, de teinte rouge, violette ou bleue, qu’on retrouve surtout dans les fruits rouges, les oranges sanguines, les raisins noirs, les aubergines, les oignons et les choux rouges, les prunes…
Selon une récente étude, ils pourraient contrer les effets néfastes des microplastiques sur notre système reproductif. Ce n’est encore qu’une hypothèse, mais les recherches menées par des scientifiques chinois** suggèrent que ces composés pourraient être protecteurs contre les effets perturbateurs des microplastiques sur les organes reproducteurs, grâce à leurs propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires.
Cela reste à confirmer, mais c’est encore une raison de plus de consommer davantage des fruits et de légumes, qui sont, de toute façon, bons pour la santé, en général.
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