Pour beaucoup de monde, la crise cardiaque est une affaire masculine. C'est une erreur de penser de la sorte. On parle à longueur de temps du cancer du sein, mais il faudrait quand même se mettre dans le crâne que les maladies cardiovasculaires font huit fois plus de dégâts chez les femmes. C'est d'ailleurs devenu la première cause de mortalité chez les Françaises.
Il suffit de regarder les statistiques pour en être convaincu. En cas d'attaque cardiaque, 36% des hommes sont pris en charge dans les trois heures qui viennent au maximum. Chez les femmes, le pourcentage tombe à 21. Comment expliquer cela ? D'abord, les femmes sont souvent plus courageuses et moins inquiètes que les hommes : elles ont donc tendance à attendre un peu avant de consulter ou d'appeler les secours.
Pendant longtemps, on a pensé que les œstrogènes protégeaient les artères des femmes. C'est ainsi que s'est installée l'idée qu'elles ne pouvaient pas être concernées par le risque de crise cardiaque, ou en tout cas dans des proportions négligeables par rapport aux hommes. Dans ce genre de risque, on tend encore vers la parité. Si on s'attarde sur le nombre d'hospitalisations pour des problèmes cardiovasculaires, on s'aperçoit qu'il est stable pour les hommes, alors que pour les femmes il ne cesse d'augmenter (de l'ordre de 5% par an).
Cela est évidemment dû au changement de mode de vie des femmes. Plus on avance, plus il se rapproche de celui des hommes : elles aussi travaillent, elles aussi sont soumises au stress, elles aussi fument, boivent et ont moins de temps pour faire du sport. Du coup, le diabète et l'hypertension ne les épargnent pas. Ces problèmes augmentent le risque cardiovasculaire. Ajoutez à cela qu'elles ont des artères différentes de celles des hommes. Ces artères sont certes plus souples, mais elles sont surtout plus petites et plus fragiles. D'une certaine manière, elles se bouchent plus facilement.
L'un des symptômes est commun aux deux sexes : la douleur dans le thorax. Mais les femmes peuvent éprouver d'autres symptômes, parmi lesquels une fatigue inhabituelle qui s'aggrave dès qu'on s'agite un peu, des brûlures d'estomac qui résistent aux traitements habituels, des nausées, de l'anxiété, un teint pâle ou encore des sueurs. le maître-mot pour éviter les drames est de ne pas passer à côté du diagnostic.
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