En 2011, 42% des jeunes de 17 ans disaient avoir fumé du cannabis. En 2014, la proportion est montée à 49%. Le cannabis fait donc recette, et les parents confrontés à ce problème n'ont souvent qu'une seule question en tête : que faire ? Mais à cette question nous serions tenté d'en rajouter une seconde, toute aussi stratégique : qu'est-ce qu'il ne faut pas faire ?
On ne peut pas en vouloir aux parents, souvent démunis lorsqu'ils découvrent le problème. Mais le fait est que beaucoup réagissent mal et font exactement le contraire de ce qu'il faudrait faire. Leur premier réflexe est souvent de se mettre "en pétard". Or un ado qui est dépendant au cannabis a moins besoin de reproches que d’empathie.
Le second réflexe des parents va consister à sermonner l'ado en employant des mots comme "dépendance", "faiblesse". Or ces mots ne parlent pas aux jeunes qui sont par nature épris de liberté et qui se gargarisent de leur toute puissance.
Que faire alors ? Il faut d'abord se trouver un allié. Le premier, c'est le médecin de famille. Tout ce qui émane de l'autorité parentale est voué à l'échec. En revanche, le médecin traitant est le plus à même d'entamer un dialogue avec l'adolescent et d'orienter les parents vers un spécialiste qui connaît les ficelles pour aider les jeunes à exprimer leur mal-être et à prendre conscience de leur choix.
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