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Michel Cymes alerte sur la baisse des vaccinations pour les enfants de moins de 2 ans

Les vaccins qui immunisent contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B ou encore les méningites ont chuté de 23 % pendant la crise sanitaire. Un vrai problème de santé publique.

Illustration d'un vaccin
Crédit : AFP
Michel Cymes alerte sur la baisse des vaccinations pour les enfants de moins de 2 ans
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Michel Cymes - édité par Camille Sarazin
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C'est l’un des effets du confinement auquel on n’avait pas forcément pensé : la baisse des ventes de vaccins destinés à protéger les enfants de moins de 2 ans. Et qui dit baisse des ventes de vaccins dit baisse des vaccinations. Une mauvaise nouvelle, d’autant que la baisse en question n’est pas anodine.

Les vaccins qui immunisent contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B et les méningites ont chuté de 23 %. Quant à la délivrance du vaccin ROR (contre la rougeole, les oreillons et la rubéole), elle a dégringolé à la fin du mois de mars : on était à la moitié de ce qui était prévu… 

Il y a deux explications. La première, c’est que certains médecins ont reporté les séances de vaccination, soit par choix lié au contexte, soit parce qu’ils étaient accaparés par les patients qui avaient ou croyaient avoir des symptômes du Covid-19.

La seconde, c’est que certains parents ont observé un strict respect du confinement. Sans doute voulaient-ils réduire au maximum le risque d’infection par le coronavirus, pour eux et pour leur enfant. 

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On est là, pile-poil, dans ce qu’on appelle "la perte de chance". Au plus fort de l’épidémie, de nombreuses personnes ne se sont pas trop préoccupées de leur santé parce qu’il n’y en avait que pour le Covid-19. Ce coronavirus aura décidément tout vampirisé…

Pourquoi ce retard de vaccination pose problème ?

Or, le retard dans la vaccination peut être problématique. Pas de vaccination, pas de protection, c’est aussi simple que cela. Cela vaut pour l’immunité individuelle mais aussi pour l’immunité collective.

Prenez la rougeole… Si tous les enfants sont vaccinés, le groupe est protégé. S’il y a des trous dans la raquette, comme l’on dit, cela les met en danger. Notamment les enfants immunodéprimés qui ne peuvent pas, eux, être vaccinés, et dont le salut passe par l’immunité collective. 

Alors il ne faut plus perdre de temps. Certains parents se disent sûrement : "C’est peut-être une mauvaise idée de faire vacciner mon enfant tant que nous n’en avons pas fini avec le coronavirus… Il risque d’y avoir interférence." Mais ce raisonnement ne tient pas : aucune donnée scientifique ne valide cette supposée interférence. Ce serait même le contraire… 

La communauté scientifique n’exclut pas qu’un vaccin comme celui qui protège contre la rougeole, les oreillons et la rubéole, le fameux vaccin ROR, déclenche chez l’enfant une protection plus large que celle qui est initialement générée par le vaccin… Donc, n’attendez pas que le coronavirus nous lâche définitivement les basques pour faire vacciner votre enfant.

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