Consolations. Celles que l’on reçoit et celles que l’on donne, c'est le titre du dernier livre du psychiatre Christophe André, invité de RTL ce vendredi 21 janvier. "On pense chagrin d'enfance, maison on ne pense pas assez souvent aux consolations de toutes les petites blessures du quotidien", explique le médecin.
"Les consolations du quotidien c'est être attentif, c'est aller vers les gens qui souffrent", dit-il. "Tout doit être consolé, maintenant, il y a des choses qui restent inconsolables. Ce que l'on cherche dans la consolation c'est recréer un lien avec l'envie de vivre. Tout le monde doit consoler, il ne faut pas laisser les gens souffrir", poursuit le psychiatre.
Selon lui, cette période de pandémie "est une période désolante. Il y a une espèce de lassitude, d'usure, qui appelle les consolations. Mais elles n'ont pas à venir de la sphère politique. Nous avons à prendre soin les uns des autres. Cette solidarité c'est notre visage. Sourire, offrir sa présence. Le pire c'est l'indifférence", conclut-il.
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