Emmanuel Macron l'a annoncé, l'État va mettre des moyens supplémentaires dans les hôpitaux. Une bonne nouvelle pour un secteur de la santé en crise, mais qui pourrait avoir de mauvaises conséquences. Évidemment, un budget en plus pour l'hôpital, des moyens, un nouveau plan ça ne peut être qu'une bonne nouvelle, en espérant, cette fois-ci, que les améliorations soient concrètes et visibles tout de suite, ce qui n'a pas été le cas des plans déjà présentés l'an dernier.
Mais, parce qu'il y a un mais, nous sommes en fin d'année, au moment où l'on vote et où l'on boucle le budget 2020 et il y a justement un autre secteur qui attend une enveloppe avec impatience, c'est celui du grand âge. Plus particulièrement les soignants qui aident les personnes âgées à domicile. Ce secteur s'inquiète de l'accent mis sur l'hôpital. Dans un budget contraint, annoncer une enveloppe pour les hôpitaux c'est faire des choix.
Et d'ailleurs le ministre Bruno Le Maire l'a dit lui-même : "si on dépense plus pour l'hôpital, il va falloir faire des économies ailleurs". Ce qui signifie que d'autres secteurs seront délaissés et parmi ceux-là, on retrouve le grand-âge et l'aide à domicile, qui pourraient encore être les grands oubliés des pouvoirs publics.
On ne pourtant pas dire que l'État ne fait rien, un rapport doit d'ailleurs être remis ce mardi 29 octobre, sur le grand âge. Le rapport de Myriam El Khomri, qui suit le rapport Libault sur le même sujet. On nous promet également une loi sur le vieillissement, attendu pour la fin de l'année 2019, mais justement, le grand âge attend.
Et ça fait des années qu'il attend. À priori, ce qui ne fonctionne pas est bien identifié : manque de personnel, manque de temps, manque de moyens, manque de sens des métiers. Et pour l'instant, le budget 2020 prévoit toujours pour l'aide à domicile la même somme que l'an dernier, rien de plus.
Donc oui, l'hôpital a des besoins, mais les EHPAD, l'aide à domicile et même les établissements privés à but non-lucratifs en ont également. Tous ces secteurs doivent être soutenus et il ne faudrait pas que dans le monde du sanitaire et du médico-social, ce soit uniquement ceux qui crient le plus fort qui soient entendus.
Un an après le début du conflit des "gilets jaunes", le prix des carburants continue de baisser. 1 litre de gazole coûte 1,43 euro et l'essence coûte en moyenne 1,50 euro du litre.
C'est une note d'encouragement pour cette élue qui fait un travail de fond sur la santé au travail. Dans la fonction publique elle relève l'absentéisme, les agressions verbales et la prise anxiolytiques chez près d'un fonctionnaire sur trois. Reste à traduire ce rapport en acte.
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