Quelles solutions pour améliorer les conditions de travail des professionnels de santé, et plus particulièrement des infirmiers ? C'est la question qu'a posée Michel Cymes à François Fillon, alors que le candidat à la présidentielle était l'invité des Petits-déjeuners de la présidentielle sur RTL. Rémunération très basse (1.600 euros brut en début de carrière, 2.600 euros à la fin), primes de nuit très faible, manque de reconnaissance et travail en sous-effectif : autant de paramètres que le chroniqueur a présentés au candidat Les Républicains, lui demandant comment il compte faciliter la situation de ces travailleurs.
Pour François Fillon, la solution tient à "une plus grande complémentarité des entre les professions de santé" : "Il faut que les médecins acceptent que certains actes médicaux puissent être faits par des infirmières." Il pointe surtout du doigt les agences régionales de santé ("avec une forme d'auto-critique, parce que c'est moi qui les ai créées") : ces organismes, qui décident de la surface des maisons de santé, de la manière dont elles doivent être construites ou encore des appareils à installer, ne sont finalement qu'"une nouvelle strate bureaucratique" pour François Fillon.
"C'est cette bureaucratie qu'il faut éliminer en redonnant une très grande liberté aux professions de santé et en cassant un peu les pré carrés sur lesquels chaque profession campe", avance l'ancien Premier ministre. "Une des manières de le faire me semble-t-il est d'accepter que les professionnels de santé, notamment les médecins qu'on veut attirer dans les zones rurales, soient correctement rémunérés." En bref, il faut "qu'on débureaucratise le système de santé."
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