L'endométriose touche environ 2 millions de femmes en France. Et visiblement, l’alimentation pourrait réduire certains symptômes. C’est ce que montre une étude de l’Université d’Edimbourg. Les chercheurs ont mené une enquête en ligne en demandant à plus de 2300 femmes si elles privilégiaient des aliments particuliers, ou si au contraire, elles en évitaient pour contrer les symptômes de la maladie. Et si elles prenaient des compléments alimentaires.
Et qu’en est-il ressorti ? La plupart des femmes ont changé au moins une chose dans leur alimentation. Parmi les changements qui, selon elles, ont eu le plus d’effets sur leurs symptômes, il y a le fait de boire moins d’alcool, de manger moins sucré, de prendre moins de caféine, -café ou thé-, de consommer moins de produits transformés et aussi d’éviter le gluten, les produits laitiers ainsi que les aliments riches en FODMAPs, des sucres difficiles à digérer qui fermentent dans le côlon.
A l’inverse, adopter un régime de type méditerranéen a été bénéfique. Parmi les compléments alimentaires susceptibles de les soulager, elles ont cité le curcuma, le magnésium, la menthe poivrée et le gingembre.
Ces résultats sont-ils surprenants ? Pas vraiment car, comme le souligne le Dr Erick Petit, spécialiste de l’endométriose à l’hôpital Saint-Joseph à Paris, "on savait déjà que des modifications alimentaires pouvaient atténuer certains symptômes, notamment les troubles digestifs, souvent présents dans cette maladie qui, rappelons-le, se caractérise par la présence anormale de fragments de la muqueuse utérine en dehors de l’utérus".
Cette pathologie a une composante inflammatoire. Donc il n’est pas étonnant qu’une alimentation anti-inflammatoire, simple et naturelle, comme le régime méditerranéen puisse calmer des symptômes.
Et supprimer certains aliments, est-ce une bonne idée ? Pas pour tout le monde. Seulement en cas d’intolérances alimentaires. Les femmes qui souffrent d’endométriose s’en plaignent fréquemment. Mais avant d’exclure des aliments, il est important d’en parler à son médecin car cela peut être problématique et déséquilibrer son alimentation.
Par exemple, si on ne consomme plus de produits laitiers, on va réduire ses apports en calcium, indispensable à une bonne santé osseuse. On peut avoir des apports suffisants avec d’autres aliments, mais pour y parvenir, l’aide d’un diététicien est souvent utile. Et si les changements alimentaires sont difficiles et n’améliorent pas la situation, inutile d’insister.
Ils sont souvent trop riches en sucre et en mauvaises graisses qui favorisent l’inflammation. Ils contiennent aussi des additifs suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. Ces substances chimiques pourraient avoir un impact sur la maladie. Mieux vaut donc limiter ces produits en cas d’endométriose et pour la santé, en général.
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