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Doctolib va déréférencer les praticiens non-reconnus comme les naturopathes ou magnétiseurs

Dans un entretien accordé au "Monde", Stanislas Niox-Chateau, PDG de Doctolib, a annoncé l'exclusion prochaine des praticiens non-référencés par les autorités sanitaires de sa plateforme.

La plateforme Doctolib a explosé durant les annonces d'Emmanuel Macron ce lundi 12 juillet
La plateforme Doctolib a explosé durant les annonces d'Emmanuel Macron ce lundi 12 juillet
Crédit : Christophe Gateau / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP
Joanna Wadel

La polémique enflait depuis cet été. Étrillée par l'Ordre des médecins en août, la plateforme Doctolib a décidé d'exclure de son service les praticiens non-reconnus comme des professionnels de santé, tels que les naturopathes, les magnétiseurs, et autres professions non réglementées. Stanislas Niox-Chateau, PDG de la plateforme de prise de rendez-vous médicaux, a annoncé sa décision ce mercredi 26 octobre dans les colonnes du Monde

"C’est une décision qui est forte et qui n’était pas évidente", a concédé le patron dans un entretien accordé au journal, arguant que 5.700 praticiens ne feront bientôt plus partie de ses clients. Et de préciser qu'après ce grand ménage, "seuls les professionnels qui ont un numéro ADELI ou RPPS, qui sont référencés par les autorités sanitaires, pourront utiliser les services de Doctolib".

Toutefois, l'entrepreneur ne souhaite pas jeter la pierre aux professionnels qui font encore partie de sa clientèle, et qui disposent encore de "six mois [...]  pour réorganiser leur gestion des rendez-vous". "Cela ne veut pas dire que ces activités [du « bien-être »] ne sont pas bénéfiques", a-t-il ajouté, soulignant que Doctolib, en tant qu'"acteur du monde de la santé", possède une "responsabilité sur l’information [fournie] aux patients".

La conclusion de la consultation lancée en août avec les acteurs de la santé (autorités sanitaires, représentants des professionnels, associations de patients), a abouti à un simple constat : "Il y a eu un consensus pour dire que les activités de bien-être sont légales, peuvent être intégrées à des parcours de soins, sont pratiquées parfois par des professionnels de santé. Mais les autorités sanitaires ne les encadrent pas", a justifié Stanislas Niox-Chateau.

La plateforme assure également avoir renforcé ses "procédures de plaintes et de signalements", qui, couplées aux vérifications internes des médecins et professionnels inscrits déjà mises en places, devraient permettre de lutter davantage contre les faux profils.

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