Difficultés à marcher : quand le dos cache un mal inexpliqué

PODCAST - Dans un nouvel épisode de "Symptômes", le neurochirurgien Georges Abi Lahoud raconte l'histoire d'une patiente âgée qui avait du mal à marcher. Les premiers examens n'ont rien donné, mais il a persévéré…

Symptomes

Crédit : RTL Originals

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Quand elle est arrivée au rendez-vous, Georges Abi Lahoud a d'abord entendu le bruit d'une canne. Il a ensuite aperçu un déambulateur un peu loin. Puis il s'est retourné sur sa patiente, une femme de 75 ans. Le neurochirurgien constate qu'elle marche difficilement : "j'ai ressenti qu'elle avait besoin de me dire qu'elle n'était pas complètement paralysée, qu'elle marchait encore."

Pendant plusieurs années, cette femme a enchaîné les examens et les opérations : prothèse du genou droit en février 2017, opération au niveau des lombaires en septembre 2017, puis pour une possible hydrocéphalie, une pathologie neurologique, en juillet 2019. Georges Abi Lahoud résume pour Symptômes : "Cela s'est bien passé, mais ses [difficultés à marcher] continuaient."

C'est à ce moment-là que le neurochirurgien, qui exerce à la clinique Bizet à Paris, est intervenu. Au micro de Sara Kemacha, Georges Abi Lahoud relate leurs premiers échanges. "Elle était encore un peu combative, mais elle avait beaucoup de peine. Moi, j'étais optimiste et j'espérais pouvoir trouver quelque chose."

Il y a peut-être une région qui n'est pas du tout explorée.

Georges Abi Lahoud

Le médecin reprend tout depuis le début, relit chaque radio, chaque résultat, à la recherche d'une zone d'ombre. "Tout le monde a dit : on a vu toute la moelle épinière." Mais pour lui, "il y a peut-être une région qui n'est pas du tout explorée."

Georges Abi Lahoud décide de faire appel à ses collègues radiologues au sein de la clinique pour faire passer une IRM à sa patiente. "On a appelé quelqu'un pour l'aider à traverser la rue du cabinet à la clinique et elle a eu son IRM."

Le neurochirurgien et le radiologue sont concentrés. "Avec le radiologue, on était là, à regarder l'écran. D'un coup, on voit quelque chose, qui n'a jamais été vu auparavant, dans l'endroit qu'on suspectait." Une petite zone, entre la partie lombaire et la partie dorsale basse, avait échappé aux examens. Georges Abi Lahoud conclut : "Et là, on a vu l'origine du problème…"

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