Pour Christan Perronne, chef du service infectiologie à l’hôpital de Garches dans les Hauts-de-Seine, à propos du déconfinement le 11 mai, "ce n’est pas trop la date qui me soucie de toute façon parce qu’on n’a pas beaucoup de moyens, de masques, de tests en France, donc il n’y a pas trop le choix. Mais pour déconfiner, il faut être prêt, il faut avoir des millions de tests pour tous les gens."
Contrairement au président de la République qui veut uniquement dépister les gens qui ont des symptômes à la sortie du confinement à partir du 11 mai, pour Christian Perronne : "On s’en fiche des gens qui ont des symptômes, on sait qu’ils sont malades, il faut dépister les gens qui n’ont pas de symptômes."
Afin d'éviter une deuxième vague de contamination avec le retour des enfants à l'école le lundi 11 mai, "il faut pouvoir dépister tous les gamins avant de les envoyer à l’école, sinon ça fait repartir l’épidémie chez les 80% de Français qui n’ont pas rencontrer le virus."
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