C’est le nouvel effroi des anti-piqûres contre le coronavirus : la vaccination des plus jeunes. "Ne laissons pas mourir nos enfants", "Entre la piqûre et le bras de mon enfant, il y aura moi", "Maintenant ils s’attaquent aux plus faibles"...
Des réactions très... proportionnées face à l’annonce de la société de biotechnologie américaine Moderna, qui a indiqué mercredi 17 mars avoir commencé des essais de son vaccin contre la Covid-19 sur des milliers d’enfants âgés de 6 mois à 11 ans. Cet essai clinique concerne un total prévu de 6.750 enfants aux États-Unis et au Canada.
À ce jour, les vaccins contre la Covid-19 n'ont pas reçu d'autorisation par l'Agence européenne du médicament pour les enfants de moins de 16 ans. Si les principaux fournisseurs de vaccins travaillent sur les effets concernant les enfants et même les adolescents, c’est pour être prêts au cas où le feu vert est donné. Une démarche clinique ne donne pas une autorisation de vaccination automatique. Pour les adolescents, on évoque des premiers résultats de ces essais pour le début de l’été.
C’est une question qui agitent les blouses blanches. D’un côté, il y a des pédiatres, dont le professeur Robert Cohen de l'hôpital intercommunal de Créteil. "Si on ne vaccine pas, il va y avoir des poches de population non vaccinées dans lesquelles ce virus va pouvoir continuer à circuler et réinfecter des adultes", explique t-il à l’AFP.
De l’autre, l’infectiologue de l’hôpital Cochin Odile Launay, qui explique au magazine L’Express que "contrairement à la grippe, les enfants ne sont pas le réservoir de cette infection virale, ce sont plutôt les adultes qui transmettent aux enfants que l'inverse".
Deux avis de spécialistes qui résument bien le débat actuel : on parle bien de débat puisque pour l’instant la vaccination des enfants contre la Covid-19 n’est pas d’actualité. Mais autant prendre les devants.
Concernant les essais sur les enfants, il y a des règles. Bien sûr, le consentement est aussi nécessaire. Ce n’est pas parce que c’est un enfant que l’on peut lui dire : "Allez, un test sur le vaccin et tu as une après-midi au Parc Astérix".
Le Code de santé publique précise que pour les essais cliniques chez l’enfant, "il ne peut être passé outre au refus ou à la révocation du consentement". Il faut donc expliquer comme avec un adulte. On parle de vacciner les enfants en 2022. Par temps de coronavirus, ça parait presque un autre siècle.
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