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La ville de Paris a été désertée par ses habitants durant la période de confinement (image d'illustration)
Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
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Sans confinement, où en serait la France aujourd'hui ? C'est ce qu'a cherché à savoir l'épidémiologiste et enseignant-chercheur à l’École des Hautes études en Santé publique Pascal Crépey dans une étude.
Invité sur RTL, il affirme que "la vague qu'on a évitée hors confinement aurait été majeure". "Ce que nous dit notre étude, c'est que le confinement n'a pas seulement permis de faire baisser le nombre d'hospitalisation, le nombre d'admission en réanimation et de décès, il a permis d'éviter une crise majeure voire cataclysmique en évitant un nombre phénoménal de morts", a expliqué Pascal Crépey.
L'étude de l'épidémiologiste a en effet montré que le confinement avait permis "d'éviter sur la période du 19 mars au 19 avril 60.000 morts" et qu'il aurait "fallu jusqu'à 100.000 lits de réanimation nécessaires pour absorber un flux de patient critique".
L'heure n'est pas au relâchement
Pascal Crépey, épidémiologiste
Pour Pascal Crépey, il faut s'assurer que le déconfinement soit extrêmement contrôlé. "À la première alerte de remontée des courses, il faut que des mesures supplémentaires soient mises en place", explique-t-il.
En attendant, "l'heure n'est pas au relâchement, c'est une évidence, il faut que le confinement continue son effet au moins jusqu'au 11 mai", a-t-il dit.
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