Alors que l'Allemagne ne cesse de battre des records de contaminations ces derniers jours, la France est en alerte. Depuis trois semaines, le nombre de cas ne cesse d'augmenter avec désormais près de 10.000 cas par jour et le taux d'incidence atteint 60 cas pour 100.000 habitants. C'est 15% de plus que par rapport à la semaine dernière.
Dans les hôpitaux, la reprise épidémique est également constatée avec une légère augmentation des entrées à l'hôpital et en réanimation, ce qui fait dire aux épidémiologistes que l'épidémie repart même s'ils s'accordent pour dire qu'il n'y a pas encore de flambée. Et une raison est avancée : la couverture vaccinale des Français est une des meilleures au monde avec 75% de la population qui présente un schéma vaccinal complet.
Pour éviter une cinquième vague à l'approche de l'hiver, période favorite du virus, les Français doivent renouer avec les gestes barrières. Ces derniers temps un net relâchement est constaté. Dans un dernier sondage fait mi-octobre, 65% des Français déclarent refaire la bise à leurs proches alors qu'ils étaient 40% en mars.
Mais ce qui inquiète le plus le gouvernement, ce sont les 500.000 personnes de plus de 80% qui ne sont pas vaccinées, cela représente tout de même près de 13% de la population de cette tranche d'âge.
Au Portugal, modèle du genre en Europe, le taux de vaccination des plus de 80 ans frôle les 100% et 86% des Portugais présentent un schéma vaccinal complet, ce qui permet au pays d'avoir moins de 1.000 cas par jour, soit six fois moins qu'en France.
Pour tenter d'enrayer cette reprise de l'épidémie, Emmanuel Macron doit s'exprimer ce mardi à 20h. Il pourrait notamment annoncer l'obligation d'une troisième dose pour les personnes concernées.
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