"Nous amorçons une décroissance de l’épidémie", c'est ce qu'a affirmé le ministre de la Santé, Olivier Véran, dans un entretien avec Le Télégramme. Une baisse qui, temporise-t-il, reste à ce stade fragile.
Épidémiologiste et directeur de l'Institut de santé globale à Genève, Antoine Flahaut rejoint le ministre dans son analyse des contaminations. "Dans un grand nombre de régions, on voit une baisse très notable", souligne-t-il sur RTL, notant que le taux de reproduction, chiffre indiquant le nombre de personnes que contamine, en moyenne, un malade, est passé à plusieurs endroits sous 0.9, traduisant un recul de l'épidémie.
"La rapidité de la baisse va s'accentuer", appuie même Antoine Flahaut. "On voit ça très clairement en Île-de-France, en Bourgogne-Franche-Comté, en Auvergne-Rhône-Alpes, en Occitanie, en Nouvelle-Aquitaine. Les autres régions n'augmentent pas mais ont des plateaux assez élevés", note-t-il.
Pour l'instant, cette légère amélioration en terme de contaminations ne se traduit pas dans les hôpitaux. Pas de quoi s'inquiéter cependant, selon l'épidémiologiste : "Entre la baisse des contaminations et les hospitalisations, il y a toujours un décalage qui peut être de plusieurs jours, parfois même jusqu'à deux semaines. On voit quand même, dès à présent, un plateau voir une diminution de la mortalité".
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