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Coronavirus : comment le gouvernement compte réduire les délais des tests ?

ÉCLAIRAGE - Jean Castex a reconnu la nécessité d'accélérer les tests et de désengorger les laboratoires. Mais comment compte-t-il procéder ?

Une femme se fait dépister par test RT-PCR
Une femme se fait dépister par test RT-PCR
Crédit : PRAKASH MATHEMA / AFP
Jérémy Billault & AFP
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Avec celle du respect des gestes barrières, la question de l'efficacité des tests est l'élément clé de la stratégie du gouvernement pour lutter contre l'épidémie. Vendredi, Le Premier ministre Jean Castex a reconnu que les temps d'attente pour les tests du Covid-10 étaient "trop importants".

Depuis début septembre, dans les grandes villes, notamment à Paris, de longues files d'attente se forment chaque matin devant les laboratoires d'analyse médicale. "Actuellement il faut en moyenne 3,5 jours pour se faire tester, expliquait Olivier Véran le 5 septembre.Que les Français se rassurent, d'ici deux, trois semaines au plus tard, l'accès aux tests sera facilité". 

Dans l'attente avant le test comme dans celle du résultat, qu'est-il possible d'améliorer et comment le gouvernement compte-t-il s'y prendre ?

Prioriser certains patients

D'abord, faire en sorte que ceux qui ne peuvent pas attendre n'attendent plus. "Attendre, ce n'est pas grave s'il n'y a pas urgence, a expliqué Jean Castex vendredi 11 septembre. Mais c'est problématique lorsque vous êtes prioritaire", comme les personnes symptomatiques, les cas contacts avérés et le personnel soignant

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"Pour ces personnes prioritaires, nous allons renforcer les circuits dédiés de dépistage ainsi les laboratoires leur réserveront certains créneaux horaires", a souligné le chef du gouvernement.

Mais, pour les biologistes, cela est loin de résoudre les problèmes pratiques que pose la multiplication du nombre de tests. 

Au micro de RTL, Lionel Barrand, président du Syndicat national des Jeunes Biologistes Médicaux déplore ce samedi que les critères de priorité soient si subjectifs (pour les patients symptomatiques) et craint des situations difficiles à gérer, voire des violences."On attendait des annonces de priorisation sur des critères objectifs, comme des ordonnances", explique-t-il.

"On souhaitait surtout que le gouvernement rappelle aux Français quand se faire tester et quand ne pas se faire tester", poursuit-t-il, car trop souvent des patients sont testés pour des raisons qui ne nécessitent pas de telles précautions. 

Des tests aux résultats plus rapides ?

Car en France, les laboratoires sont débordés, si bien que les délais pour avoir un résultat sont très longs. Dans cette optique, l’arrivée éventuelle des tests antigéniques pourrait s'annoncer comme une bonne nouvelle. Pas besoin d’attendre 24h ou 48h (voire plus longtemps), avec ces nouveaux tests, le résultat apparaît en 30 minutes. 

Mais ces tests ne sont encore qu'au stade d'expérimentation. Selon Lionel Barrand, le risque de faux négatifs est encore trop élevé sur ce type de tests. 100.000 ont été commandés et ont été distribués dans des hôpitaux parisiens en milieu de semaine. 

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