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Comment l'OMS compte interdire les mutilations génitales féminines aux professionnels de santé

Chaque année, 4 millions de fillettes subissent des mutilations génitales. Pour lutter contre ces pratiques, l'OMS va proposer un code de conduite pour interdire cette pratique aux professionnels de santé.

Une salle d'opération (illustration)
Crédit : JEAN-SEBASTIEN EVRARD / AFP
Julie Morisseau & AFP
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Chaque année, 4 millions de fillettes sont concernées par les mutilations génitales. Ainsi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé, ce lundi 28 avril, qu'elle souhaitait mettre en place un code de conduite pour interdire aux professionnels de santé de les pratiquer. Elle souligne notamment leur rôle joué dans la détection de cette pratique largement condamnée et dans le soutien apporté aux survivantes. 

"Les recherches montrent que les professionnels de la santé peuvent être des leaders d'opinion influents pour faire évoluer les mentalités, a déclaré Christina Pallitto, scientifique de l'OMS qui a dirigé l'élaboration de ce nouveau code. L'engagement des médecins, des infirmières et des sages-femmes devrait être un élément-clé de la prévention et de la lutte contre les mutilations génitales féminines."

Des problèmes de santé

L'OMS rappelle d'ailleurs que dans plusieurs régions du monde, ces professionnels de santé sont souvent appelés à pratiquer l'intervention, au lieu que ce soit les communautés locales qui le fassent. Ils "doivent être des agents de changement plutôt que des auteurs de cette pratique néfaste, et doivent également fournir des soins médicaux de haute qualité à celles qui en subissent les effets", déclare Pascale Allotey, responsable à l'OMS de la santé sexuelle et de la recherche. 

Et d'ajouter : "Les mutilations génitales féminines constituent une grave violation des droits des filles et mettent gravement en danger leur santé." Cela implique l'ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme ou d'autres lésions des organes génitaux féminins qui peuvent entraîner de graves problèmes de santé, notamment des infections, des hémorragies, la stérilité et des complications lors de l'accouchement.  

Encore très courant dans 30 pays

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Soulignant la grande variété de problèmes de santé à court et à long terme causés par cette pratique, l'OMS a rappelé que "les survivantes peuvent avoir besoin d'une gamme de services de santé à différents stades de leur vie, allant des soins de santé mentale à la gestion des risques obstétriques et, le cas échéant, aux réparations chirurgicales."

Selon les estimations d'ONU Femmes, 230 millions de filles et de femmes en vie aujourd'hui ont subi ces interventions. Aujourd'hui, la probabilité qu'une fillette subisse des mutilations a été divisée par trois depuis 1990. Mais la pratique reste courante dans une trentaine de pays.

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