Dans la nuit de jeudi à vendredi, l'Assemblée nationale a validé le nouveau "forfait" de 18 euros pour les patients allant aux urgences sans être hospitalisés ensuite. Il remplacera à partir de septembre 2021 le "ticket modérateur", qui laisse à la charge du patient 20% du coût de ses soins.
Le "forfait patient urgences" ne devrait pas impacter le portefeuille des malades. Concrètement, ce que payera chaque patient non-hospitalisé ne sera plus calculé selon le coût de ses soins, mais sur la base d'un tarif fixe de 18 euros. Cela représente un euro de moins que la moyenne du reste à charge actuellement réglé par les patients de l'hôpital public.
Tout comme le ticket modérateur, le nouveau forfait sera pris en charge par votre complémentaire santé si vous avez un contrat responsable. La complémentaire santé solidaire et l'aide médicale d'Etat pour les sans-papiers régleront également le forfait. Au final, seuls les patients ne disposant d'aucune de ces trois options devront s'acquitter des 18 euros.
Lors du passage devant l'Assemblée nationale, Olivier Véran a assuré que la mesure ne rapporterait rien. "L'intérêt n'est pas financier mais de mobiliser du personnel à l'hôpital pour faire autre chose que de la facturation", a-t-il indiqué.
Le médecin de profession a également assuré que l'objectif n'était pas de réguler les passages aux urgences, qui connaissent un engorgement. Les députés ont ajouté au dispositif une exonération pour les femmes enceintes à compter du 6e mois de grossesse et pour les nouveaux-nés durant 30 jours. Les personnes en affection longue durée seront soumises à un forfait réduit.
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