En France, trois millions de personnes vivent avec un cancer ou ont eu un cancer et ils peuvent se tourner vers des médecines dites "complémentaires". L'acuponcture, l'hypnose, l'auriculothérapie et d'autres ne remplacent pas un traitement mais le complètent. Elles atténuent les effets secondaires et améliorent leur qualité de vie.
Attention tout de même en particulier à la phytothérapie et l'aromathérapie. Les plantes ne sont pas aussi inoffensives qu'on l'imagine. D'ailleurs nombre de médicaments prescrits dans le cadre d'une chimiothérapie sont issus des plantes comme la pervenche de Madagascar, utilisée contre la leucémie ou le cancer du poumon.
Le conseil de la gentille petite plante douce c'est un mythe. Elle peut augmenter ou diminuer les effets des médicaments anti-cancéreux. C'est pourquoi il faut se garder de l'auto-médication, même complémentaire, quand on est sous traitement lourd. Quoi que vous ayez envie de prendre en complément de votre ordonnance, il faut en parler préalablement avec votre médecin.
Il faut aussi faire attention à certains aliments dont la consommation peut paraître banale ou anecdotique mais à tort. Par exemple, le curcuma, considéré comme anti-inflammatoire et suspecté d'avoir des propriétés anti-cancer, est très mauvaise pour ceux qui sont atteints au foie. Le pamplemousse et l'orange de Séville sont à proscrire pendant une chimiothérapie parce qu'ils diminuent l'efficacité du traitement.
Il faut parfois même se méfier de produits qu'on ne mange pas. En cas de cancer du sein, du col de l'utérus ou de la prostate, il ne faut surtout pas appliquer sur la peau certaines plantes comme le soja ou le trèfle rouge. Il y a comme ça mille exemples qui renvoient tous à la case médecin et au plus sage des comportements.
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