1. Accueil
  2. Actu
  3. Santé
  4. Bébés nés sans bras ou mains : pas de cause mise en évidence selon la Santé publique
2 min de lecture

Bébés nés sans bras ou mains : pas de cause mise en évidence selon la Santé publique

Des cas groupés de bébés nés sans mains, bras ou avant-bras dans trois endroits de France ont alerté les autorités sanitaires ces dernières années mais aucune cause n'a pu être mise en évidence par leurs enquêtes, ont-elles annoncé jeudi.

Un bébé à la naissance (illustration)
Crédit : LOIC VENANCE / AFP
Cécile De Sèze & AFP
Je m'abonne à la newsletter « Infos »

Plusieurs cas inquiétants de nourrissons nés sans bras, sans avant-bras ou sans main ont été détectés, d'abord dans l'Ain, puis ailleurs. Depuis plusieurs années, ils se multiplient dans des rayons de quelques kilomètres et en pleine campagne. Jeudi 4 octobre, Santé publique France a publié ses conclusions dans un rapport.

Ces cas ont été observés dans l'Ain (7 naissances entre 2009 et 2014), en Loire Atlantique (3 naissances entre 2007 et 2008) et en Bretagne (4 naissances entre 2011 et 2013), à chaque fois dans un périmètre restreint. Ils ont suscité des inquiétudes dans les zones concernées. 

Pour l'Ain, "l'analyse statistique ne met pas en évidence un excès de cas par rapport à la moyenne nationale, et Santé publique France n'a pas identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations", a indiqué l'agence sanitaire. "Pour la Loire Atlantique et la Bretagne, l'investigation a conclu à un excès de cas. Cependant, aucune exposition commune n'a été identifiée", a-t-elle poursuivi. 

Moins de 150 cas par an en France

Appelée "agénésie transverse des membres supérieurs" dans le langage médical, cette absence de formation d'une main, d'un avant-bras ou d'un bras au cours du développement de l'embryon représente moins de 150 cas par an en France. 

À lire aussi

Les causes avérées ou suspectées peuvent être génétiques, liées à des contraintes physiques ou dues à des substances toxiques (alimentation, environnement, voire médicaments dans le cas du thalidomide, anti-nauséeux qui avait fait naître des milliers d'enfants sans bras entre 1957 et 1962). Plusieurs facteurs entrent sans doute en ligne de compte. 

Le registre de l'Ain menacé

L'alerte sur les cas de l'Ain avait été donnée par le principal des six registres des malformations de France, celui de Rhône-Alpes, le Remera. Cette structure, qui fonctionne sous forme associative, est menacée après que la région Auvergne-Rhône-Alpes et l'Inserm ont stoppé son financement. 

L'autre moitié des financements provient de Santé publique France et de l'Agence du médicament ANSM, à hauteur de 125.000 euros, a indiqué jeudi François Bourdillon, directeur général de Santé publique France. "Il n'a jamais été question chez nous d'arrêter notre financement", a-t-il dit. 

Une future base de données communes ?

Santé publique France souhaite créer une fédération nationale des six registres (Bretagne, Paris, Antilles, Réunion et deux en Auvergne-Rhône-Alpes) pour disposer d'une base de données commune. 

L'agence sanitaire souhaite aussi étendre le maillage national, avec un projet de registre en Nouvelle-Aquitaine : actuellement, seuls 19 départements et 19% des naissances sont couverts par les six registres existants. 

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

S’abonner à la Newsletter RTL Info
En Direct
/

Bienvenue sur RTL

Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur

Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.

Bienvenue sur RTL

Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio

Je crée mon compte