Ce printemps est une période particulièrement difficile pour les asthmatiques, qui sont 4 millions en France. Pour Christine Rolland, directrice de l'association Asthme & allergies, la maladie est trop banalisée.
"C'est une maladie fréquente, puisque plus de 4 millions de personnes en France en sont atteintes, on a tendance à dire que c'est fréquent, que ce n'est pas grave. Or, c'est une maladie dont les crises sont potentiellement graves et on déplore encore près de 1.000 morts par an pour cause d'asthme", explique-t-elle.
Pour Christine Rolland, on ne peut pas dire que les personnes souffrant d'asthme connaissent mal leur maladie. Lorsqu'un décès survient après une crise, les circonstances sont multiples : "La crise va être plus grave que les crises habituelles, les secours n'interviennent pas au bon moment car ils ne sont pas prévenus au bon moment". Même si l'asthme est une maladie grave, la directrice d'Asthme & allergies l'affirme, "on a aujourd'hui des moyens efficaces pour empêcher ces aggravations".
On a besoin de prendre un traitement tous les jours
Christine Rolland
Ces moyens vont au-delà d'une simple ventoline, dont les asthmatiques sont équipés. Cette dernière est un bronchodilatateur, qui est là "pour soulager et détendre les bronches au moment des crises. C'est un traitement de secours, d'urgence, ce n'est pas un traitement de fond. Quand on a un asthme persistant, on a besoin de prendre un traitement tous les jours", insiste Christine Rolland.
Surtout, elle appelle les malades à mieux connaître "les facteurs qui vont déclencher les crises. Il faut apprendre ce qui va être un problème pour soi. Si malheureusement la crise arrive on demande généralement au médecin d'avoir un plan d'action d'urgence si on sent que la situation respiratoire se détériore".
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