Moins de césariennes ou de perfusions d'ocytocines... Ce sont les nouvelles recommandations publiées, le 15 février, par l'Organisation mondiale de la Santé. Objectif ? "Définir des normes mondiales de soins à l'intention des femmes enceintes en bonne santé" et "à limiter les interventions médicales inutiles", telles que l'épisiotomie, peut-on lire sur le site de l'ordre des sages-femmes.
Selon l'OMS en effet, environ 140 millions de naissances ont lieu chaque année dans le monde. La plupart d'entre elles "se déroulent sans complication" et ne nécessitent en aucun cas une intervention médicale.
"La médicalisation croissante des processus d’accouchements normaux diminue les capacités propres des femmes à accoucher et influe négativement sur leur expérience de l’accouchement", affirme Princess Nothemba Simelela, sous directrice générale de l'OMS, chargée du Groupe Famille, femmes, enfants et adolescents.
Pour permettre aux femmes de retrouver toute leur puissance lors de l'accouchement, l'OMS préconise donc que la femme puisse être entourée "de la personne de son choix" pendant le travail et l'accouchement. Les femmes doivent pouvoir également bénéficier de "soins respectueux" ainsi que d"une "bonne communication avec les prestataires de soins et du maintien de l'intimité et de la confidentialité".
Enfin, les patientes doivent avoir, selon l'OMS, un mot à dire sur la prise en charge de la douleur et doivent pouvoir adopter les positions qui les soulagent pendant le travail.
Ces recommandations étaient déjà préconisées par la juriste Marie-Hélène Lahaye dans son ouvrage Accouchement, les femmes méritent mieux, publié en début d'année. Reste à savoir comment les maternités françaises vont pouvoir mettre en place ces indications.
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