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VIDÉO - Présidentielle 2017 : Marine Le Pen chahutée à Rungis

La candidate du Front national a visité l'immense marché francilien au lever du jour, et n'a pas reçu un accueil des plus chaleureux.

Marine Le Pen entourée de journalistes au marché de Rungis, le 25 avril 2017
Marine Le Pen entourée de journalistes au marché de Rungis, le 25 avril 2017
Crédit : CHARLES PLATIAU / POOL / AFP
Julien Absalon & Julien Fautrat
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Aux aurores, deux jours après sa qualification pour le second tour de l'élection présidentielle, Marine Le Pen était sur le terrain. La candidate du Front national, désormais en congé de la présidence de son parti, s'est rendue sur le marché de Rungis, dans le Val-de-Marne. Elle a été accueillie, peu avant 6 heures, avec une certaine bienveillance par les travailleurs.

La visite de Marine Le Pen a duré un peu plus de trois heures. Elle a traversé plusieurs pavillons, notamment celui des fruits et légumes. C'est à cet instant, aux environs de 8 heures selon les constations d'un journaliste de l'AFP et comme le montrent des vidéos postées sur les réseaux sociaux, que des huées et des cris de colère se sont fait entendre. Des personnes ont notamment crié "Poutou ! Poutou !" et des jets de tomate auraient même visé la candidate sans qu'elle ne soit touchée. "Fais chier, eux, c'est pas les gars qui sont là normalement, ils se sont déplacés" pour venir siffler Marine Le Pen, croit savoir un frontiste dans le cortège, selon un témoignage recueilli par l'AFP.

"Rungis, c'est notre plan anti-Macron"

Au pavillon viande, la candidate portait un blouson blanc en guise de protection et déambulait au milieu des carcasses. Elle voulait s'adresser à "la France qui se lève tôt", "qui travaille" ou encore "qui n'a pas la possibilité de travailler parce qu'on vit un chômage de masse". Ce déplacement a été imaginé et préparé en moins de 24 heures. "Rungis, c'est notre plan anti-Macron", a expliqué à RTL un proche de la candidate. "M. Macron, dans ce domaine comme beaucoup d'autres, est pour la dérégulation totale. Il est pour l'ouverture totale, le libre-échange total. Or, je crois que l'État doit poser des régulations", a d'ailleurs lancé la candidate, entourée de journalistes.

Dans l'optique de marquer des points dans le choc des images, elle n'a pas manqué de revenir sur la soirée parisienne controversée de son adversaire à la brasserie La Rotonde. Davantage que des grands meetings, la candidate souhaite mener sa campagne tambour battant en multipliant ce type de déplacements. Il y en aura un par jour, jusqu'au second tour.

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