VIDÉO - Le Debrief du Grand Jury du 12 avril 2015 : Stéphane Le Foll

Stéphane Le Foll a eu des difficultés à expliquer le ralliement de Martine Aubry à la motion de Jean-Christophe Cambadélis pour le congrès du parti. "Autant il était très à l'aise dans la politique pour taper sur Nicolas Sarkozy, Benoît Hamon, Marine Le Pen et défendre François Hollande. Autant, dès que l'on abordait le cas économique, il était bien embêté", estime Alexis Brézet. 

Stéphane Le Foll patine complètement

Éric Revel

Impression partagée par Éric Revel qui considère que le porte-parole du gouvernement a "complètement patiné. Je n'ai toujours pas compris pourquoi Martine Aubry soutient une motion, qui soutient la politique du gouvernement, alors qu'elle l'a condamnée au lendemain des élections départementales"

Le gouvernement veut faire la peau jusqu'au bout aux frondeurs

Éric Revel

Stéphane Le Foll s'est dit contre la mise en place d'une élection primaire au Parti socialiste. "Le message essentiel dans son discours était l'unité, l'unité, l'unité. 'Unissons-nous et nous pourrons gagner'", analyse Alexis Brézet. 

"Il y a un élément de bon sens et un calcul politique. Le premier est que je ne vois pas le président en exercice se porter candidat à la primaire de son parti. L'autre point est que l'on voit bien qu'ils veulent faire la peau jusqu'au bout aux frondeurs. Évidemment, grâce à cet argument de bon sens, ils vont réduire totalement la possibilité aux frondeurs de présenter un des leurs", indique Éric Revel.

À lire aussi

Budget

Blocage du 10 septembre : "Quand on traite les Français de feignants, c'est normal que la colère s'exprime", dit Le Foll sur RTL

Stéphane Le Foll a répondu à l'interview de Nicolas Sarkozy, faite dans le Journal du dimanche. "Il prend le président de l'UMP au mot et le duel s'installe", explique Jérôme Chapuis. "Au début de l'émission, Stéphane Le Foll dit qu'il y a de fortes chances pour que Nicolas Sarkozy soit le candidat de la droite. Une bataille est engagée", ajoute Alexis Brézet.